Acharnement suspect
Une campagne virulente se déploie dans les médias français, présentant l’Algérie comme un pays hermétique, mystérieux, stagnant et au bord de l’asphyxie sur le plan politique et économique. Des articles, des reportages télévisés et des témoignages d’intellectuels considérés comme «au-dessus de tout soupçon» sont diffusés de manière éparse, dans le but de persuader certains lecteurs et téléspectateurs «éclairés» de l’existence d’une impasse totale en Algérie. Le reportage diffusé par France 2 sur une prétendue ingérence algérienne dans les affaires de la France résume cette campagne et va jusqu’à victimiser la France. Un nouveau palier dans la folie est ainsi franchi. Il semble donc que les «manipulateurs» aient modifié leur approche.
La question de la «succession» ne suffit pas à soutenir un discours qui devrait se fonder sur des arguments objectifs. En réponse à ces détracteurs, on pourrait rappeler que les Algériens ont réaffirmé leur confiance envers leur président. Ils sont souverains sur leur territoire et n’ont à recevoir de leçons de personne. Ce sont ces Algériens qui ont forgé une nation, au prix d’un million et demi de martyrs, après une résistance héroïque qui a mené à un génocide. Ils ont préservé leur République, au prix de dizaines de milliers d’autres vies, renforçant ainsi leur cohésion sociale. Les Algériens ont traversé des épreuves, ont connu leurs révolutions et en sont sortis, marqués, épuisés, mais fiers de leur identité et de leur lutte. Aucune de ces critiques ne mentionne le poids des souffrances endurées par le peuple algérien.
Ils ne fournissent aucun chiffre ou, lorsqu’ils le font, c’est souvent en déformant la réalité. Affirmer que le chômage a atteint 50 % en Algérie, comme l’a fait l’un de ces intellectuels, n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de désinformation qui se propage à travers les médias français. La vérité est, bien sûr, très éloignée de leurs «preuves». Ces intellectuels doivent comprendre que l’Algérie a son président. Ce dernier a été élu deux fois et demeure, jusqu’à présent, un symbole central de l’unité retrouvée des Algériens, après un Hirak tout aussi remarquable qui a prouvé leur maturité politique. L’essentiel pour la société réside dans le renforcement de son unité et la construction d’une économie diversifiée, qui intègre une dimension sociale, une priorité affirmée par le président de la République.
Tous ceux qui diffusent cette image négative de l’Algérie finiront par admettre leur échec, tôt ou tard. Ce sont les mêmes médias qui qualifiaient la Chine de pays fermé, corrompu et stagnant, projetant une image mensongère. Aujourd’hui, ils courbent l’échine devant l’Empire du Milieu. L’Algérie, c’est la Chine de l’Afrique, et tous ses détracteurs le découvriront à leurs dépens.
Par Nabil.G