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Adoption de la presse électronique comme mécanisme de publicité des marchés publics : entrée en vigueur de la décision historique du président de la République

La décision historique du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, relative à l’adoption de la presse électronique agréée comme mécanisme de publicité des marchés publics est entrée en vigueur suite à la publication d’un arrêté interministériel (ministres des Finances et de la Communication).

Cet arrêté interministériel fixe les conditions et les modalités de publicité, via la presse électronique agréée, des marchés publics, conformément à la loi n 23-12 du 5 août 2023.
Le président de la République avait décidé, lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il avait présidée en mai 2023, d’adopter la presse électronique agréée comme nouveau mécanisme de publicité des marchés publics et de ne plus se contenter de la presse écrite comme ce fut le cas par le passé, et ce, au titre de la loi fixant les règles générales relatives aux marchés publics.
Dans le cadre de son suivi personnel des profondes mutations et du bond qualitatif que connaît le secteur de l’information, le président de la République a, à plusieurs occasions, instruit le Gouvernement à l’effet de continuer à doter ce secteur de tous les moyens de soutien et d’appui, afin d’atteindre le véritable professionnalisme et de renforcer les mécanismes de régulation, en vertu des lois en vigueur, dans un monde où l’arme des médias et de la communication occupe une place vitale dans la défense des intérêts des peuples et des nations.
Cette démarche participe de la concrétisation des engagements pris par le président de la République devant le peuple en vue de soutenir la presse nationale et de lui offrir toutes les ressources et opportunités permettant de développer le système médiatique national.
Un acquis qui se matérialise avec la concrétisation, sur le terrain, de l’engagement historique pris par le président de la République en faveur de la presse électronique.
L’objectif suprême demeure d’aboutir à une presse influente, libre et pluraliste s’acquittant pleinement de son rôle au service de la société et qui soit à la hauteur des défis.
Dans ce contexte, les organisations professionnelles du secteur de la communication se sont félicitées de la mise en œuvre de cette décision historique, la qualifiant de «bond qualitatif dans le processus de développement de la presse nationale» à même de renforcer la place de la presse électronique, en tant que voix nationale responsable et vecteur de développement.

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Pour ces organisations, cette décision reflète «une volonté politique claire et une vision globale visant à renforcer la place de la presse électronique dans le système médiatique national en la dotant des outils d’appui et de financement nécessaires à sa pérennité».
Selon ces organisations, ce cadre juridique «renforce les principes de transparence et d’égalité des chances dans les marchés publics et traduit l’attachement de l’Etat à développer une presse numérique responsable et performante».
La mise en œuvre de cette décision historique vient s’ajouter à toutes les mesures déjà prises par le président de la République au profit de la presse nationale, notamment la relance du Fonds d’aide à la presse écrite, audiovisuelle et électronique et des activités de formation et de perfectionnement des journalistes et des professionnels de la presse, la révision à la baisse des tarifs d’abonnement au fil de l’agence Algérie Presse Service (APS) au profit des médias nationaux, la baisse de la TVA et la réduction des tarifs d’hébergement des sites électroniques auprès d’Algérie Télécom, avec une amélioration de la capacité, et la réduction des loyers au niveau de la Maison de la Presse.
Dans cette même optique, l’ensemble des textes réglementaires régissant l’activité journalistique (loi organique sur l’information, loi relative à la presse écrite et électronique et loi relative à l’activité audiovisuelle) ont été finalisés, dans le but de promouvoir le professionnalisme et de renforcer les mécanismes de régulation.
De plus, un statut particulier du journaliste définissant les conditions d’exercice du journalisme et les droits et devoirs qui en découlent a été élaboré, en vue de garantir un discours médiatique responsable loin de toute information fallacieuse, tendancieuse ou mensongère, dans le strict respect des règles, des usages et de la déontologie de la profession.

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