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Epilepsie:
2 à 3 nouveaux cas/jour au service de neurologie de l’EHU d’Oran

Deux à trois nouveaux cas d’épilepsie sont reçus quotidiennement par le service de neurologie de l’Etablissement hospitalo-universitaire (EHU) «1er Novembre 1954» d’Oran chargé de leur prodiguer les soins nécessaires et leur enseigner l’attitude à tenir face aux crises épileptiques, a-t-on appris mercredi d’un spécialiste de ce service.

Parmi la dizaine de patients reçus quotidiennement pour des problèmes d’épilepsie, le tiers (1/3) représente de nouveaux cas, a indiqué à l’APS Sofiane Bouchtara, médecin et maître-assistant en neurologie, précisant que son service dispose «de tous les traitements nécessaires pour prodiguer les meilleurs soins à nos malades». L’épilepsie est une maladie neurologique qui se traduit par une activité électrique anormale du cerveau entraînant une perturbation temporaire de la communication entre les neurones. Habituellement, les crises sont de courte durée et peuvent avoir lieu soit dans une zone précise du cerveau ou dans son ensemble. Pour Dr Sofiane Bouchtara, une prise en charge psychologique est indispensable pour le malade, principalement l’enfant, afin de se familiariser avec sa maladie, la comprendre et l’accepter. Cette prise en charge «est assuré, dans notre service, par une psychologue qui s’occupe du suivie psychologique des patients», a-t-il souligné. D’autre part, adopter un style de vie sain, bien dormir et s’éloigner au maximum des écrans lumineux, représentent selon Dr Bouchtara, des compléments importants et indispensables pour la gestion et le contrôle des crises d’épilepsie. «Un régime de vie sain, avec une alimentation saine et équilibrée, de bonnes heures de sommeil et rester éloigné aux maximum des écrans à lumières clignotantes (Télévision, portable, tablette..), s’avèrent nécessaires pour la réussite des traitements médicaux dans le contrôle des crises épileptiques chez les patients», a-t-il soutenu.
Certaines professions sont à éviter chez les personnes épileptiques comme les travaux de maçonnerie, tout comme chauffeurs d’automobiles, entre autres, puisque «la crise peut se manifester à n’importe quel moment, au volant d’une voiture, en faisant de la baignade et en hauteur, d’où le danger réel sur la vie du patient», a souligné le praticien.

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