Les drones sionistes ciblent toute personne se trouvant dans le complexe médical, ce qui empêche les médecins de fournir des services médicaux, a-t-il indiqué.
Les nouveau-nés et les patients qui dépendent d’appareils de survie risquent de mourir en quelques heures en raison d’une coupure totale d’électricité.
La situation sanitaire à Ghaza n’a pas de comparaison avec n’importe quelle période de guerre dans les temps modernes. Même au coeur de la 2e guerre mondiale, les hôpitaux fonctionnaient bien mieux que ceux de l’enclave palestinienne. Il n’y a quasiment plus de structure de santé à Ghaza. Les forces d’occupation ne font pas de différence entre les infrastructures. Ils bombardent pour tuer.
Peu importe que la victime ait déjà subi un bombardement. La solution finale est on ne peut plus visible dans ce qui arrive aux Palestiniens dans la bande de Ghaza.
Le summum de l’horreur est le risque de mort imminente de 39 bébés de l’hôpital Al-Shifa.
Le ministère palestinien de la Santé a averti sur le décès annoncé de ces victimes innocentes, en raison d’une coupure d’électricité et d’une interruption de l’approvisionnement en oxygène.
Selon le directeur de l’hôpital Mohammed Abu Selmeia, une frappe aérienne de l’occupation sioniste a détruit la principale conduite d’oxygène de l’hôpital, faisant peser une menace sur la vie des blessés et des patients à l’intérieur.
Les drones sionistes ciblent toute personne se trouvant dans le complexe médical, ce qui empêche les médecins de fournir des services médicaux, a-t-il indiqué.
Les nouveau-nés et les patients qui dépendent d’appareils de survie risquent de mourir en quelques heures en raison d’une coupure totale d’électricité dans le complexe hospitalier, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, dans un message publié sur la plateforme de médias sociaux X, (Twitter), Médecins Sans Frontières a déclaré que «les attaques contre l’hôpital Al-Shifa se sont considérablement intensifiées.
Notre personnel à l’hôpital a signalé une situation catastrophique à l’intérieur ».
Pour ne pas arranger les choses de cette établissement hospitalier, l’armée sioniste l’avait assiégé au milieu de violents affrontements avec les militants palestiniens sur le territoire.
Et comme cela ne suffisait pas, le bâtiment du service des maladies cardiaques d’Al-Shifa a complètement été détruit par une frappe aérienne de l’armée sioniste, a affirmé hier, Youssef Abou Rich, un responsable dans le secteur de la santé à Ghaza.
«Le bâtiment de deux étages du service des maladies cardiaques a été entièrement détruit dans une frappe aérienne» de l’armée sioniste, a déclaré M. Abou Rich, cité par des médias.
Le directeur de l’hôpital Al- Shifa, Mohammed Abu Selmeia, a lui fait savoir qu’une frappe aérienne de l’occupation sioniste avait détruit samedi la principale conduite d’oxygène de l’hôpital, faisant peser une menace sur la vie des blessés et des patients à l’intérieur.
L’armée sioniste cible toute personne se trouvant dans le complexe médical, ce qui empêche les médecins de fournir des services médicaux, a-til indiqué, ajoutant que les nouveaunés et les patients qui dépendent d’appareils de survie risquent de mourir en quelques heures en raison d’une coupure totale d’électricité dans le complexe hospitalier.
Ce qui arrive dans la bande de Ghaza relève du crime de guerre et du crime contre l’humanité.
S’en prendre à un hôpital ne peut être qualifié autrement.
Les Nations unies ont usé de l’expression «actes de guerre» pour qualifier les frappes sionistes ciblant les établissements de santé.
Le chef des secours et des affaires humanitaires de l’ONU, Martin Griffiths, a déclaré, à la lumière de ces «horribles informations», qu’il ne saurait y avoir de justification à de tels actes de guerre sur des établissements de santé, ni à tirer sur des patients et des civils tentant de fuir.
Ces actes sont «inadmissibles, condamnables et doivent cesser», at- il souligné dans un tweet.
De son côté, l’Organisation mondiale de la Santé a annoncé avoir perdu la communication avec ses contacts à l’hôpital Al-Shifa, au nord de Ghaza, en proie à des attaques sionistes répétées, au 37e jour de l’agression lancée par l’occupant sur l’enclave palestinienne, a rapporté dimanche l’agence de presse Wafa.
L’OMS a également exprimé ses graves inquiétudes quant à la sécurité des agents de santé, des centaines de patients malades et blessés, y compris des bébés sous assistance respiratoire et des personnes déplacées qui restent à l’intérieur de l’hôpital.
Yahia Bourit