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Ghaza orpheline de « ses frères » arabes : la barbarie sioniste a dépassé toutes les limites

L’horreur a dépassé toutes les limites à Ghaza. Ce qui s’est passé mardi soir où un hôpital a été bombardé par les sionistes relève du crime de guerre et même de crime contre l’humanité. Les sionistes ont engagé manifestement une opération d’épuration qui relève d’un autre âge. Ils sont décidés de décimer toute une population ne se souciant et ne se fixant aucune limite dans l’horreur d’un plan qu’ils ont élaboré depuis un long moment, n’attendant que le prétexte de le mettre à exécution.

Les frappes de l’aviation sioniste contre l’hôpital Al-Ahly Arabi dans le quartier d’Al Zaytoun, où étaient réfugiées des dizaines de familles palestiniennes, ont fait au moins 500 morts, tous civils, entre femmes enfants et personnel médical. Une barbarie sans nom devant le silence coupable d’une communauté internationale qui est tout aussi responsable de ce génocide. Les assassins et les sbires de Netanyahou ont fait depuis le samedi 7 octobre plus de 3000 morts et des milliers de blessés sans qu’ils ne soient inquiétés par les puissants de ce monde et notamment les Occidentaux qui trouvent encore des excuses et des justificatifs à cette haine monstrueuse d’un Etat voyou qu’ils soutiennent de manière honteuse et contraire à toutes les règles et lois internationales.
Le plus rageant dans ce malheur, c’est qu’ils se cachent toujours derrière la prétendue démocratie de l’entité sioniste, et en quelque sorte ils justifient ces horreurs au nom de la démocratie. On aura tout vu dans ce monde injuste ! Les Palestiniens ne sont pas soumis uniquement à cette liquidation de tout un peuple, mais ils sont forcés à l’exil. Plus d’un million de nos frères errent dans la bande de Ghaza pour fuir la rage meurtrière des sionistes qui continuent de les bombarder dans leur route de l’exil vers le sud de la bande.
Le président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, dans un cri de colère a déclaré : « Nous n’autoriserons pas une nouvelle catastrophe au XXIe siècle, et nous n’accepterons pas que notre peuple soit à nouveau déplacé », se référant, en cela, à la Nakba de 1948 qui a vu des millions de Palestiniens forcés à l’exil. Abbas a aussi interpellé l’ONU, exigeant que : « Le Conseil de sécurité doit assumer ses responsabilités et prendre l’initiative de publier une résolution pour condamner ce crime et mettre immédiatement fin à l’agression sioniste à Ghaza ».
Le Premier ministre palestinien, Muhammad Shtayyeh, a aussi abondé dans le même sens estimant que « Le massacre de l’hôpital commis par les forces d’occupation est un crime horrible qui s’inscrit dans le cadre de la guerre génocidaire contre le peuple palestinien », appelant le Conseil de sécurité à mettre fin à l’horrible guerre contre le peuple palestinien et tenant les Nations unies et les pays soutenant l’entité sioniste « pleinement responsables de ce crime ».
Les sionistes confortés par le silence de leurs alliés occidentaux et encouragés par l’attitude condamnable de certains pays arabes signataires des accords d’Abraham, iront au bout de leur logique fasciste. Ils sont bien décidés à poursuivre leur politique de génocide, car ils savent qu’ils jouissent aussi de l’appui de la machine médiatique occidentale qui continue toujours de pleurer les malheurs supposés des israélien suite à l’attaque du Hamas et font le black-out quasi total sur les crimes des sionistes qui ont dépassé tout entendement et qui font déjà partie des plus atroces crimes qu’a connue l’humanité de toute son histoire contemporaine.
Quant aux pays arabes, qui ont engagé la normalisation avec l’entité sioniste, on attend toujours qu’ils fassent preuve d’une réaction à la hauteur des aspirations de leur peuple, de leur race et de leur religion. Car ce que se permet Netanyahou comme atrocités aujourd’hui est en grande partie issu de cette bassesse et déshonneur de ces capitales arabes, qui à ce jour n’ont pas encore osé mettre fin à leur soumission et àleur déshonorante normalisation avec le bourreau de leurs frères palestiniens.
Abdelmadjid Blidi

 

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