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Agression sioniste sur Ghaza : ils veulent exterminer le peuple palestinien !

En 18 jours de raide non stop, l’armée d’occupation sioniste a détruit des quartiers entiers, tuant 5.800 Palestiniens, dont 2.055 enfants et 1.119 femmes, et blessant 15.273 autres à Ghaza et en Cijordanie occupée, selon les données du ministère de la Santé palestinien.

Les bombardements massifs ciblant la bande de Ghaza ne cessent pas. L’entité sioniste ne fait plus différences. Ainsi, six employés de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) ont été tués en l’espace de 24 heures, a annoncé le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA). Cela porte à 35 le nombre de membres du personnel de l’UNRWA morts depuis le 7 octobre. «Les mots nous manquent», a déclaré l’agence sur le réseau social X (ex-Twitter). «Nous rendons hommage à nos 35 collègues qui ont été tués à Ghaza depuis le 7 octobre. Nous pleurons et nous nous souvenons. Ce ne sont pas que des chiffres. Ce sont nos amis et nos collègues. Beaucoup étaient des enseignants dans nos écoles. L’UNRWA pleure cette énorme perte», a ajouté l’UNRWA.
Toujours sur X, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a déploré ces morts et dit se tenir «aux côtés de nos collègues qui font tout ce qu’ils peuvent pour aider ceux qui sont dans le besoin». Dans son rapport quotidien, l’OCHA a souligné les difficultés rencontrées par les agences humanitaires pour acheminer de l’aide à la population de Ghaza «en raison des hostilités en cours, des restrictions de mouvement et des pénuries d’électricité, de carburant, d’eau, de médicaments et d’autres articles essentiels».
Depuis samedi, l’aide internationale a commencé à arriver au compte-gouttes via l’Egypte dans le petit territoire où s’entassent 2,4 millions de Palestiniens. Une cinquantaine de camions sont entrés en trois jours dans la bande de Ghaza via le terminal de Rafah, seule issue du territoire qui ne soit pas contrôlée par l’entité sioniste. Les forces d’occupation sionistes continuent de bombarder des quartiers résidentiels dans diverses zones de la bande de Ghaza, faisant des victimes et des blessés parmi les citoyens.
Dans le même laps de temps, c’est-à -dire dans la nuit de lundi à mardi, des enfants, des femmes et des vieillards sont tombés en martyrs. Les bombardements nocturnes des forces d’occupation sionistes ont fait selon un premier décompte au moins 110 martyrs et des dizaines de blessés. Ces raids aériens ont visé des maisons habitées dans différentes parties de la bande de Ghaza, rapporte l’agence de presse palestinienne Wafa. Les bombardements se poursuivent dans les quartiers résidentiels de diverses zones de la bande de Ghaza, faisant des martyrs parmi les Palestiniens de l’enclave, dont la majorité sont des enfants, des femmes et des personnes âgées. Environ 1.500 Palestiniens, dont 630 enfants, sont toujours sous les décombres de leurs maisons bombardées par l’armée d’occupation.
Cet état de génocide contre le peuple palestinien a des incidences sur toutes les espaces de vie. Ainsi, plus de 625.000 élèves sont privés d’école dans la bande de Ghaza en raison de la sanglante agression sioniste qui se poursuit depuis le 7 octobre, indiquent les Nations unies. Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), la bande de Ghaza n’est pas un endroit sûr pour des centaines de milliers d’élèves et 22.500 enseignants. «Plus de 625.000 élèves de la bande n’ont pas eu accès à l’éducation pendant au moins 12 jours, et 206 écoles ont été endommagées, dont au moins 8 sont utilisées comme abris d’urgence», a indiqué l’OCHA dans son dernier rapport, relevant que «l’ampleur des dégâts subis par les établissements scolaires et les autres infrastructures civiles est de plus en plus préoccupante».
Parmi ces établissements d’enseignement touchés, il y a au moins 29 écoles de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). D’autres bâtiments universitaires ont été gravement endommagés.
D’un autre côté, le porte-parole des autorités sanitaires palestiniennes à Ghaza, Ashraf Al-Qudra, a prévenu, mardi, que les groupes électrogènes des hôpitaux cesseraient de fonctionner dans 48 heures. Dr Al-Qudra, a déclaré dans un court message sur la plateforme Telegram : «Nous avons moins de 48 heures pour que tous les groupes électrogènes dans les hôpitaux cessent de fonctionner». Il a ajouté que «l’aide médicale doit être acheminée conformément aux priorités du ministère de la Santé et aux demandes qu’il a adressées aux organisations internationales».
Selon des sources médicales, l’hôpital indonésien de Ghaza a été privé d’électricité, lundi et ses principales structures ont dû interrompre leurs activités en raison de l’épuisement du carburant.
Nadera Belkacemi

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