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Aïd El-Adha : plus de 2500 vétérinaires pour le contrôle des opérations de vente et d’abattage

Plus de 2500 vétérinaires seront mobilisés pour contrôler les opérations de vente et d’abattage de moutons durant l’Aïd El Adha.

C’est ce qu’a affirmé, hier, la sous-directrice chargée du renforcement et de l’amélioration des capacités des services vétérinaires au ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, Leila Ramdani. Lors de son passage sur les ondes de la chaîne Une de la Radio nationale, elle a précisé que les services du ministère ont mobilisé plus de 2.500 vétérinaires des secteurs public et privé pour veiller à la santé des sacrifices de l’Aïd el-Adha, au niveau des points de vente agréés et des établissements d’abattage accrédités.
Elle a précisé que les services du secteur ont intensifié la surveillance sanitaire des mouvements du bétail aux points de vente et au niveau des marchés afin de garantir la santé et la sécurité des moutons. « Des patrouilles des services vétérinaires parcourent tous les quartiers résidentiels à l’occasion de l’Aïd el-Adha afin de surveiller et de déterminer les conditions dans lesquelles se déroule le processus d’abattage ». L’invitée de la Radio nationale a souligné que plus de 360 abattoirs ouverts ont été aménagés, appelant les citoyens à se rendre dans les établissements agréés pour l’opération de sacrifice afin de maintenir la propreté des environs et assurer une surveillance vétérinaire. Mme Ramdani a affirmé que les services du ministère sont soucieux d’assurer la santé vétérinaire au niveau des abattoirs pendant tous les jours de l’Aïd pour contrôler la sécurité du sacrifice.
Concernant la prévention des kystes hydatiques, Mme Ramadani a souligné la nécessité de suivre les mesures sanitaires nécessaires pour prévenir cette dangereuse maladie parasitaire qui se transmet d’animaux à l’homme et qui se propage largement pendant les jours de l’Aïd el-Adha. « Il faut examiner le sacrifice après son abattage par un vétérinaire, en procédant à un examen minutieux de ses organes, et en veillant à enterrer profondément les organes du sacrifice et les entrailles infectées avec de la chaux, afin que les chiens errants ne puissent pas les déterrer », a-t-elle indiqué. Elle a souligné l’impératif « d’emmener les chiens chez le vétérinaire pour les examiner et leur donner des médicaments contre les ténias qui se développent dans les intestins du chien après avoir mangé des entrailles infectées par cette maladie ».

Le responsable a également insisté sur la nécessité de maintenir des règles d’hygiène de base en se lavant les mains avant de manger et après avoir touché des chiens. Mme Ramadani a indiqué enfin « que le kyste hydatique est une maladie peu visible qui ne présente aucun symptôme au début de sa formation, mais qui nécessite une intervention chirurgicale souvent compliquée et pouvant entraîner la mort ».
Mohand S

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