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Alors que les prix du pétrole enregistrent un repli : le gaz au plus haut depuis avril

Le prix du gaz a enregistré, hier, son plus haut niveau en plus de six mois, poussé par de nombreuses perturbations de l’offre dans plusieurs pays.

Au milieu de la journée d’hier, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, évoluait à 48,30 euros le mégawattheure (MWh), en repli d’environ 2%, peu après avoir touché 50 euros le MWh, son plus haut prix depuis début avril.

Les prix du gaz européen ont augmenté de plus de 26% depuis la clôture de vendredi dernier, « en raison des menaces sur l’approvisionnement, de l’augmentation du risque géopolitique et d’un temps plus froid », expliquent les analystes de DNB.

La Finlande a annoncé mardi dernier qu’elle soupçonnait qu’une intervention extérieure était à l’origine de la fuite sur le gazoduc connecté à l’Estonie et a reçu le soutien de l’Otan dans son enquête, faisant grimper les cours dans la foulée. Par ailleurs, les travailleurs des installations de gaz naturel liquéfié (GNL) de Chevron en Australie ont annoncé qu’ils reprendraient les grèves à partir du 19 octobre « si une seule recommandation (de la Fair Work Commission, l’organisme national d’arbitrage en matière de relations du travail, ndlr) n’était pas incorporée dans son intégralité dans nos accords d’entreprise, ou si l’un des termes du projet d’accord d’entreprise manquait de clarté », a affirmé mardi l’Alliance Offshore.

S’agissant du pétrole, les cours de Brent et du WTI reculaient depuis mardi dernier, « les craintes d’une perturbation soudaine et inattendue de l’offre ayant été écartées pour l’instant », tandis que les craintes de ralentissement de l’économie mondiale et donc de la demande d’or noir reprenaient le dessus, souligne Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

M.K.

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