Bonne année quand même !
Alors que l’année 2024 rend ses derniers soupirs, tous les regards se tournent déjà vers l’année 2025 qui est aux portes. Et si cette finissante année 2024 n’a pas été meilleure que 2023, pour ne pas dire pire, peu de monde croit en une année 2025 plus réjouissante.
Nos coeurs, nos prières et nos pensées, en ces moments, sont tous tournés vers la dramatique situation que vivent nos frères Palestiniens à Ghaza, mais aussi en Cisjordanie occupée. Un drame devant lequel nous sommes restés impuissants et où, surtout, les grandes puissances, de ce monde injuste, ont fait le choix honteux de laisser faire, dans le meilleur des cas, ou de soutenir le bourreau face à sa victime, dans le pire des cas.
Et ce qui assombrit encore plus cette dramatique situation, c’est le retour en 2025 du milliardaire américain Donald Trump à la Maison Blanche. Un président qui lors de son premier mandat a tout fait pour enterrer la cause palestinienne, en reconnaissant l’entité sioniste comme unique État légitime sur les terres palestiniennes, avec pour capitale Jérusalem, et en mettant aux pas certains régimes arabes qui ont normalisé leurs relations avec Israël, avant que certains d’entre eux n’excellent dans la soumission, en trahissant la cause centrale de la nation arabe et en prenant fait et cause pour l’entité sioniste, à l’image du fourbe régime du Makhzen.
Ainsi en cette prochaine année 2025, le criminel Netanyahou sait que désormais il aura un allié fidèle à la Maison Blanche. Il faut bien dire que cette année 2025 ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices dans cette région du Moyen-Orient et dans tout le monde arabe. Une guerre généralisée n’est plus à exclure et les provocations sionistes en direction de l’Iran trouveront, fort probablement, en Donald Trump l’homme qui précipitera le chaos dans la région.
Ailleurs dans le monde, les choses ne vont pas mieux et les relations entre États sont loin d’être des plus apaisées et risquent de s’empirer face à une crise économique, qui tiraillent les dirigeants et ouvrent des confrontations majeures entre les hyper puissances, à commencer par le rude bras de fer qui s’annonce inévitable entre les États-Unis d’Amérique et la Chine.
Le tableau est certainement des plus assombris à l’orée de la nouvelle année qui vient, mais l’espoir, malgré tout, demeure permis de voir ce monde fou se ressaisir et privilégier le dialogue et l’apaisement à la confrontation et aux conflits. Et parce qu’il y a encore cet infime espoir, nous ne pouvons ne pas vous souhaiter, quand même, le meilleur pour cette année 2025.
Par Abdelmadjid Blidi
