Boutlelis : un enfant de 5 ans se noie dans le petit port de Cap blanc
Emoi et désolation. Tel a été le climat de tristesse qui a régné, en fin de journée de vendredi, dans le petit port de la plage de Cap Blanc dans la commune de Boutlelis, localité située dans l’extrême ouest de la wilaya d’Oran. Et effet, un enfant âgé de 5 ans a perdu la vie, emporté par la noyade.
Ce fut très précisément au début de la fin de l’après-midi de cette fin de semaine de vendredi, lorsque les éléments de la protection civile en place ont été alertés par la disparition dudit enfant.
Les mêmes éléments se sont lancés dans une vaste opération recherches ratissant les lieux du drame, le Petit port de la plage de Cap Blanc, celle-ci est, selon la protection civile de la wilaya d’Oran, frappée par la mesures administrative de l’interdiction de baignade.
Peu de temps après, les mêmes éléments, constitués des maîtres nageurs et des plongeurs dépêchés sur les lieux, ont ressorti de l’eau avec le corps sans âme de l’enfant, plongeant les baigneurs et les présents dans un profond sentiment de tristesse et de dévastation. Dès le parachèvement des formalités et le constat relevé sur les lieux du drame, la dépouille a été déposée dans les services spécialisés de l’hôpital d’Oran.
Profiter des ressacs de la mer est, dans plus d’un cas, synonyme d’une aventure qui risque d’aboutir au drame.
Sinon comment interpréter le fait que des «accidents » de la mer soient récurrents à telle enseigne qu’ils se répètent, de manière pratiquement identique chaque saison estivale ? Les derniers bilans fournis par la direction de wilaya de la protection civile donnent le tournis, d’autant plus que la majeure partie des noyades ont été enregistrées dans les plages interdites à la baignade ! En effet, les sapeurs pompiers ont, durant le mois passé, enregistré 6 morts des suites des noyades dans des plages dangereuses, interdites à la baignade. «Les victimes sont âgées entre 10 et 44 ans», a affirmé la cellule de communication de la direction de wilaya de la protection civile. Les mêmes services ont, toujours en ce mois de juin de cette année, opéré 66 interventions à travers les 32 plages autorisées à la baignade, sauvé 10 baigneurs de la mort certaine, apporté secours à près de 30 autres et évacué 26 personnes vers les centres des soins les plus proches en vue des soins profonds.
Yacine Redjami
