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360 cas ont été enregistrés au CHUO depuis le début de cette année:
Comment repérer les prémices de l’AVC ?

A Oran, des milliers de personnes sont confrontées chaque année à l’accident vasculaire cérébral (AVC).

«L’AVC n’est pas une fatalité à condition de repérer les symptômes précurseurs afin d’obtenir une prise en charge rapide par le corps médical. Une personne sur cinq subira un AVC au cours de sa vie. Le nombre d’AVC est en augmentation. Il n’y a plus de tranches d’âges, les AVC touchant les enfants et les adultes», indique le Dr Dehali, médecin spécialiste de l’appareil circulatoire et en cardiologie exerçant dans une clinique privée. Plus de 630 accidents vasculaires cérébraux (AVC) ont été recensés au centre hospitalo-universitaire Docteur Benzerdjeb d’Oran depuis le début de l’année en cours. Entre 5 et 7 cas d’AVC sont enregistrés par jour au niveau de l’EHU 1er novembre 1954.
L’AVC est la première cause d’invalidité acquise chez l’adulte de plus de 65 ans. C’est aussi la 3ème cause de mortalité (après les maladies cardiaques et le cancer). Les statistiques révèlent que la moyenne d’âge des victimes des AVC à Oran est de 60 ans, alors que 25% des sujets sont âgés de moins de 40 ans. C’est une urgence médicale, dès les premiers symptômes (ou signes d’alerte) chaque minute compte. «L’AVC d’origine thrombolique ou ischémique est l’obstruction d’un vaisseau cérébral. L’AVC d’origine hémorragique est la rupture d’un vaisseau qui entraîne une hémorragie cérébrale», explique le Dr Dehali. Quels sont les signes d’alerte ? «Environ un accident cérébral vasculaire sur quatre est précédé de signes avant-coureurs.
Les principaux signaux de l’accident vasculaire cérébral sont une faiblesse ou une hémiplégie qui est une paralysie brutale d’un seul côté du corps (bras, jambe, visage), un engourdissement ou un fourmillement dans les bras, dans les jambes ou au niveau du visage, une difficulté à s’exprimer ou à comprendre ce que disent les autres, des troubles de la vue, mais uniquement d’un seul œil, des étourdissements comme la perte d’équilibre, notamment en cas de présence d’un ou plusieurs autres signes», indique ce spécialiste.
Quels sont les facteurs de risques de faire un AVC? «L’hypertension artérielle, le tabagisme, le cholestérol, le diabète, la consommation abusive d’alcool, le stress, la sédentarité et la surcharge pondérale», prévient le Dr Dehali. Quels sont les traitements qui conviennent ? «Il y a un traitement qui ne peut se faire que dans les premières heures après l’apparition des symptômes. C’est la thrombolyse qui consiste à injecter par voie veineuse un médicament qui va lyser (désagréger ou dissoudre) le caillot et ainsi permettre au cerveau d’être à nouveau irrigué.
Il y a aussi des médicaments qui sont prescrits selon la situation: antiagrégants plaquettaires, antihypertenseurs, des statines…», explique ce médecin avant de déconseiller «d’arrêter son traitement sans en parler à son médecin».

Imad. T

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