EDITO

Une diplomatie au service de la paix

La matrice de la diplomatie algérienne a été depuis l’avènement de l’indépendance nationale, la lutte acharnée pour la liberté et la longue guerre de libération du peuple algérien contre le colonialisme. Un haut fait d’histoire qui a tracé pour toujours la ligne conductrice de notre diplomatie qui a fait de la défense des causes justes et du soutien indéfectible aux peuples opprimés un principe central duquel elle n’a jamais dévié, nourrie qu’elle est par la propre histoire de son peuple qui a dû faire face à l’un des colonialismes les plus barbare et le plus long de l’histoire de l’humanité.
Une diplomatie de principes, difficile de faire admettre dans le monde d’aujourd’hui, mais qui est portée par des hommes et des femmes chevronnés et engagés qui ont retrouvé toute leur verve sous les orientations éclairées du président de la République, et sous la direction du ministre Lamamra qui effectue un travail colossal, depuis sa nomination à ce poste, pour porter haut la voix de l’Algérie, écoutée et respectée aujourd’hui dans toutes les manifestations internationales.
Avec un travail soutenu et acharné, la diplomatie algérienne reprend ses positions, carré après carré, au point de devenir un acteur majeur dans la région. Rien désormais ne peut se faire au Maghreb, au Sahel, en Méditerranée, dans le monde arabe ou en Afrique sans se référer à l’Algérie.
Devant cet état de fait, l’organisation du prochain Sommet arabe à Alger revêt un caractère particulier et le distingue des précédentes rencontres de la ligue arabe. Beaucoup de choses sont attendues de ce sommet dont l’objectif majeur est de remettre la cause palestinienne au centre des préoccupations des pays arabes, comme il aspire à «recimenter» l’unité arabe dont les murs ont connu de graves fissures au lendemain de ce qui a été qualifié à tort de «printemps arabe».
Rapprocher les visions et les positions entre les capitales arabes est le grand défi ( encore un autre) qui attend la diplomatie algérienne, surtout à la lumière des grands bouleversements qui secouent le monde ces dernières années.
La diplomatie algérienne, comme déclaré hier le ministre Ramtane Lamamra, à l’occasion de la cérémonie organisée au siège du ministère «a préservé son caractère révolutionnaire même après l’adhésion de l’Algérie à l’ONU le 8 octobre 1962». Et c’est là l’une des plus grandes forces de cette diplomatie engagée et totalement au service de la paix dans le monde.

Par Abdelmadjid Blidi

 

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