Coopération : une délégation de 26 hommes d’affaires américains en visite à Alger
Dans le sillage des récentes réformes en matière d’investissement et d’hydrocarbures en Algérie, une délégation composée de 26 hommes d’affaires américains effectue, depuis hier, une visite à Alger dans le but de peaufiner des projets de partenariat économique et commercial, ainsi que de potentiellement conclure des contrats.
Lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale, Chaine III, Smail Chikhoune, président du Conseil d’Affaires Algéro- Américain, a souligné que des avancées significatives ont été réalisées dans les discussions entre les sociétés américaines Oxy et Chevron et la Sonatrach, l’une des plus grandes compagnies pétrolière au monde.
Il a également annoncé que la signature de contrats entre ces parties est imminente.
M. Chikhoune a estimé que de tels accords constitueraient un point positif pour l’attractivité du climat des affaires en Algérie.
Malgré le contexte géopolitique actuel, marqué par les tensions au Moyen-Orient, M. Chikhoune a précisé que les conseils d’affaires américains dans le monde évitent les questions politiques et se concentrent strictement sur les affaires économiques.
La délégation, principalement composée d’acteurs du secteur de l’énergie, examine également des opportunités de projets dans les travaux publics, notamment dans le domaine ferroviaire et les ouvrages d’art.
Au cours des deux prochains jours, des discussions sont prévues avec diverses institutions et acteurs économiques en Algérie, dont le ministère de l’Industrie, l’Agence algérienne pour la promotion de l’investissement (AAPI), le Conseil du Renouveau Économique Algérien (CREA), la Sonatrach, la Sonelgaz, Alnaft et Madar Holding, entre autres.
Faisant écho à l’appel récent du ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, invitant les partenaires américains à investir dans le secteur minier, l’invité de la Radio a souligné l’exigence algérienne de transfert de savoir-faire à travers la formation.
«Nous exigeons d’intégrer la formation et de produire certaines pièces nécessaires aux forages et autres services dans l’exploration », a-t-il précisé, soulignant que l’Algérie pourrait servir de passerelle vers l’Afrique et le Moyen-Orient grâce à diverses zones de libre-échange.
Noreddine Oumessaoud