Le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables Chems Eddine Chitour a annoncé mardi la création prochaine d’un institut dédié à la transition énergétique pour la formation d’une élite devant contribuer à la stratégie de l’Etat dans ce cadre.
Dans un enregistrement vidéo diffusé à la conférence animée par des opérateurs activant dans le domaine des énergies renouvelables, Chems Eddine Chitour a annoncé la création d’un institut dédié à la transition énergétique pour la formation des futures cadres devant contribuer à réaliser le programme de la transition énergétique avec l’implication des citoyens.
Le ministre intervenait dans le cadre de la tenue de la 2éme journée du Salon international des énergies renouvelables, énergies propres et du développement durable (ERA 2021) au Centre des conventions d’Oran, «Les citoyens devraient savoir que s’orienter vers les énergies renouvelables et la transition énergétique s’avére impérative», a-t-il souligné ajoutant que «la formation d’élite dans ce domaine est le meilleur capital à laisser aux générations futures». Par ailleurs, M. Chitour a fait savoir que l’Algérie a surexploité ses énergies fossiles, relevant que la consommation nationale de pétrole s’élève à plus de 65 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) par an, alors que la consommation nationale en gaz s’élève à 800 millions de mètres cube par semaine.
«La transition énergétique implique la contribution de tout un chacun», estimant que d’énormes opportunités s’offrent aujourd’hui pour créer des startups et de micro- entreprises à même d’accompagner la transition énergétique». Le ministre de la transition énergétique a par ailleurs, estimé que la conversion de véhicules au GPL/c (gaz pétrole liquéfié/ Carburant est vitale, pour rationaliser la consommation de l’énergie dans le domaine des transports. «Nous avons aussi la possibilité de mettre en place un plan pour développer l’hydrogène vert qui mettra l’Algérie au diapason des avancées enregistrées dans le monde», a noté Chems Eddine Chitour, rappelant qu’à partir de 2030 les réserves de gaz seraient moins importantes, l’hydrogène vert devrait ainsi remplacer le gaz naturel».