La valeur marchande des déchets ménagers et assimilés valorisés au premier semestre de 2022 s’élève à 243 milliards de DA.
La responsable du département des déchets ménagers à l’agence nationale des déchets (And), Akila Boudraa a précisé que le secteur de la valorisation des déchets ménagers et assimilés a enregistré une avancée significative depuis 2022, puisque la valeur marchande est passée de 151 milliards de DA au deuxième semestre de 2021 à 243 milliards de DA au premier semestre de 2022 (dernier chiffre disponible).
La même responsable a indiqué que « ce bond qualitatif » a été réalisé grâce à la hausse des revenus de la filière de recyclage des produits plastiques. Elle a, en outre, rappelé les mesures incitatives et avantages offerts par l’AND aux opérateurs dans le domaine de la valorisation des déchets notamment via sa banque d’informations qui facilite la coordination entre eux et l’accès aux indicateurs du marché pour exécuter leurs projets avec la possibilité d’obtenir les prix des déchets sur le marché.
Evoquant la bourse des déchets, la responsable a précisé que c’est une plateforme numérique permettant aux opérateurs et aux intervenants dans le domaine de la valorisation de publier leurs annonces relatives à la vente des déchets recyclés et la possibilité de bénéficier de l’accompagnement technique de l’AND pour obtenir des solutions aux problèmes qu’ils rencontrent sur le terrain.
Le nombre des opérateurs inscrits au niveau du Centre national du registre de commerce (CNRC) activant dans le domaine de la gestion et de la valorisation des déchets ménagers, s’élève à 32.000 entreprises durant l’année 2022.
Le CNRC, a précisé Mme Boudra, compte actuellement 18 codes d’activité liés à la valorisation et au recyclage de tous types de déchets, affirmant qu’un nouveau code sera mis en place prochainement en coordination avec le ministère de l’Environnement et des Énergies renouvelables et le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations.
L’Algérie entend valoriser 30 % des déchets ménagers et assimilés d’ici 2035, ce qui engendrera 18.000 postes d’emploi directs.
Noreddine Oumessaoud