Demain ne sera pas meilleur
Une menace, une mise en garde ou un appel à éviter l’escalade? La sortie du ministre iranien des affaires étrangères, Abbas Araghchi, reste dans tous les cas empreinte de réalisme et alerte sur les risques que fait encourir l’entité sioniste sur la paix dans le monde. En effet, dans un discours télévisé le ministre iranien a déclaré que “ le monde doit savoir que si la guerre s’étend, ses effets nuisibles ne se limiteront pas uniquement à la région du Moyen-Orient”.
L’Iran, et cela personne ne peut le nier, reste la cible première de toutes les provocations de l’entité sioniste. Netanyahou et son cabinet de guerre ne s’en cachent d’ailleurs pas, et ont déjà mené une série d’agressions contre ce pays, dont l’une a visé le martyr Ismail Haniyeh et la dernière des installations militaires autour de Téhéran. Les sionistes se soucient très peu de la souveraineté des États et ont ouvert plusieurs fronts pour mettre toute le région à feu et à sang.
L’agression contre Ghaza entre déjà dans son 14e mois et elle a fait près de 44.000 morts dont 70% sont des femmes et des enfants. Au Liban ce sont plus de 3000 personnes qui ont été tuées. La Syrie et le Yémen ne sont pas épargnés eux aussi et sont soumis à des attaques cycliques. Tout cela se fait dans l’impunité la plus totale. À ce jour personne des alliés et parrains de l’agresseur sioniste n’a arrêté la folie meurtrière d’un Etat voyou qui se croit tout permis et constitue une menace réelle et pour la région et pour le monde entier. Et c’est, à notre avis, le sens de l’intervention du ministre iranien des affaires étrangères.
Les sionistes sont une vraie menace pour la paix dans le monde, et leur furie destructrice risque de plonger le monde dans le chaos. Les analyses qui parlent d’une fort probable troisième guerre mondiale ne sont pas très loin de la vérité.
Et à ce tableau déjà sombre, il faut ajouter un autre facteur, et pas des moindres, qui s’ajoutera à toutes ces complications. Il s’agit du retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Un président dont le premier mandat a été totalement dévoué au service des thèses sionistes et au reniement des droits du peuple palestinien, avec sa cynique décision de proclamer Jérusalem capitale de l’entité sioniste. Une décision qui est pour beaucoup dans ce que connaît la région comme tensions aujourd’hui. C’est aussi lui qui a initié la politique de l’aplaventrisme arabe avec les maudits accords d’Abraham dont l’objectif final est de solder une bonne fois pour toute la cause palestinienne.
Par Abdelmadjid Blidi