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Misserghine:
Démolition de 32 constructions illicites

Pas moins de 32 constructions illicites ont été démolies, lundi dernier, à Misserghine, par les services municipaux en charge de la lutte contre la prolifération de l’habitat anarchique.

En application des instructions du wali d’Oran, le Président d’APC de Misserghine, Mohamed BelkacemAbdelouahab, en coordination avec le Groupement régional de la Gendarmerie Nationale, a supervisé la démolition de 32 constructions illicites à Haï El Wiam», affirme cette assemblée municipale dans un communiqué rendu public. Dans la foulée, cette APC affirme que «les opérationsde démolition des habitations illicites vont se poursuivre partout sur le territoire de la commune».
Ce n’est pas la première fois qu’une opération de démolition cible le quartier Haï El Wiam. Plusieurs opérations similaires ont eu lieu depuis 2016. Un total de pas moins d’une centaine de constructions illicites a été rasé. A l’échelle de la daïra de Boutlélis, plus de 1 000 constructions illicites, érigées dans le domaine forestier, ont été démolies, ces 5 dernières années, sur des terrains agricoles et autres domaines publics à Bouyakour, El Hachem, Misserghine et dans la commune d’Aïn El Kerma. Le wali d’Oran avait insisté, à plusieurs reprises, sur la nécessitépour les collectivités locales d’adopter une attitude de rigueur dans l’application des lois contre toute forme d’agression des terres agricoles et du domaine public ou forestier.
Des dizaines d’opérations de démolition de constructions illicites ont été menées, ces dernières années, par les services de la conservation des forêts au niveau des espaces appartenant au domaine forestier à Boutlélis et à Misserghine. Les statistiques font état de 140 personnes poursuivies devant la justice, depuis 2017, par la conservation des forêts pour construction d’habitations sur le domaine forestier. Les pouvoirs publics sont contraints de mener une lutte sans répit contre la prolifération des constructions informelles car les retombées, notamment sociales, de ce phénomène s’avèrent inquiétantes. Parmi les conséquences, figurent principalement, une prolifération ingérable des quartiers anarchiques engendrant ainsi la perte de contrôle de l’extension et la planification de la ville, le peuplement de zones inhabitables à l’instar de celles qui se situent à proximité des cours d’eau et la marginalisation sociale des habitants des quartiers anarchiques. Certains construisent leurs habitations informelles sur les marges de la ville, parfois dans des zones inondables ou contraires à l’implantation résidentielle.
Imad. T

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