Le quotidien des citoyens de la Mekerra est synonyme d’interminables travaux effectués en cette période hivernale. Le chantier lancé de renouvellement de réseau potable au centre ville laisse perplexe plus d’un car au rythme où se déroulent les travaux, il faut attendre de longs mois avant que l’on finisse avec ce projet.
Qui dit donc centre -ville, dit des bouchons à longueurs de journées et des chaussées en piteux état qui créent la grogne chez les automobilistes constatant les dégâts occasionnés sur leurs véhicules.
Cela s’ajoute aux tonnes de poussières en face de la direction des impôts ou encore près du lycée EN-Nadjah.
L’autre inquiétude, c’est la propagation des ordures de toutes sortes qui créent des décharges à ciel ouvert face auxquelles, les autorités assistent impuissantes. Un malheureux spectacle compliqué par l’incivisme d’une grande partie de la population.
A Sidi Bel Abbés, le phénomène de trottoirs squattés par les commerçants et surtout les gérants de cafés sont de mise. N’ importe où et n’importe comment, on colonise les trottoirs obligeant les passants à emprunter les chaussées au risque de se faire faucher par les véhicules.
Tout cela se passe sans aucune crainte de la part de ces commerçants et les exemples sont nombreux : la rue Molière (Mon Plaisir), l’ex 4 Horloges du centre-ville et au Faubourgs Thiers (terrasses de cafés en face du tracé du tramway) et à la cité Wiam de Sidi Djillali.
M.Bekkar