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Développement de l’agriculture et sécurité alimentaire | Le sud du pays : l’option stratégique

L’agriculture saharienne prenait toute son importance dans la visite du ministre, à « Theniet Zebboudj » dans la commune de Moghrar, au sud de Naâma. M.Henni y a inspecté un projet de plantation d’arganiers sur une surface de 20 hectares, résultat d’un investissement privé, soutenu par le programme du développement rural.

L’agriculture saharienne est l’un des axes majeurs de la politique de sécurité alimentaire. Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, qui était, hier, dans la wilaya de Naâma a mis en exergue les instructions du président de la République et les actions de l’exécutif dans le sens d’une meilleure maîtrise de la chaîne de production, que ce soit dans les céréales ou dans les viandes. Dans une déclaration à la presse, en marge de sa visite, le ministre a souligné l’intérêt qu’accorde le gouvernement à la production animale. Ainsi, l’on apprend que le ministère de l’Agriculture, à travers ses offices, travaille à garantir la disponibilité des aliments de bétail, la gratuité de la vaccination, diverses formules de financement et une assurance bétail. En sus de cet arsenal de mesures concrètes, le département ministériel de M.Henni a levé les obstacles et renforcé le système de production animale, en particulier dans les steppes et les régions pastorales. Le ministre a, à ce propos, rappelé les mesures d’incitation au profit des agriculteurs pour la réalisation des puits, l’installation de systèmes d’irrigation d’appoint et l’acquisition d’équipements agricoles. Cela, tout en lançant une importante opération de régularisation des investissements exploités sans titre légal et la création d’une banque de semences pour augmenter le rendement.

Ce niveau d’intervention de l’autorité compétente suppose, bien entendu, la généralisation du système tripartite entre les éleveurs, l’Office national des aliments du bétail (ONAB) et l’Algérienne des viandes rouges (ALVIAR) chargée de l’achat du produit auprès des éleveurs. Le but premier de ce système consiste à assurer les aliments de bétail en quantités suffisantes et la régulation de leur prix de vente. Sur le sujet précisément, le ministre a rassuré les professionnels de la filière de l’élevage soulignant que l’ONAB contrôle l’organisation de la distribution de l’orge fourragère à un prix plafonné ne dépassant pas les 3200 Da. Il a ajouté que l’Etat assume les frais de distribution de ce produit subventionné, à hauteur de 7 milliards Da par an.

L’agriculture saharienne prenait toute son importance dans la visite du ministre, à « Theniet Zebboudj » dans la commune de Moghrar, au sud de Naâma sud. M.Henni y a inspecté un projet de plantation d’arganiers sur une surface de 20 hectares, résultat d’un investissement privé, soutenu par le programme du développement rural. Ce projet ambitionne une production de l’huile d’argan, la valorisation, la généralisation et le développement de ce type d’arbres sahariens rares. Cet arbre est d’une importance économique, sociale et environnementale certaine. Il est répandu dans la wilaya de Tindouf, dans l’extrême sud-ouest du pays. Enthousiasmé par ce projet ambitieux, le ministre a appelé à l’encouragement, au soutien et à l’accompagnement de toutes les initiatives engagées par les investisseurs et les bureaux d’études spécialisés pour la promotion de la plantation de l’arganier dans la région.

Le ministre a, en outre, rappelé que le programme de développement de la production de l’arganier dans les zones sud-ouest et les hauts plateaux s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, émises lors de la réunion du Conseil des ministres du 30 janvier 2022.

Le sud du pays, c’est aussi un bassin de production d’ovins de haute valeur. Au Centre national de l’insémination artificielle et de l’amélioration génétique (CNIAAG) de Belhandjir (commune d’Aïn Sefra), le ministre a souligné l’importance de sauvegarder la race dite « Deghma », également connue sous le nom de « El Hamra », compte tenu de la qualité de sa viande et de son adaptation au climat de la région.

Mohand S

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