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Fins prêts depuis plus d’une année:
Des hôtels à Aïn El Türck attendent leur autorisation d’exploitation

D’assisses en assises, dont les dernières en date remontent au mois de janvier 2019, le Schéma directeur d’aménagement touristique (SDAT), approuvé en 2008, n’a que très peu évolué, du moins dans la région touristique d’Aïn El Türck, où , des complexes hôteliers, fins prêts depuis un peu plus d’une année maintenant, attendent la fameuse autorisation d’exploitation pour être fonctionnels.

Une situation inédite dans une région censée être touristique et destinée à être un véritable levier économique régional. Lors de ces assises de 2019, organisées au Palais des nations à Alger par le ministère du Tourisme et de l’artisanat en coordination avec l’Agence nationale de développement du tourisme (ANDT), le directeur général de l’agence, avait souligné l’importance des assises nationales pour la promotion et la diversification de l’activité touristique, en œuvrant à assurer la qualité, à respecter l’environnement et à construire une destination touristique capable de capter des marchés internationaux, couvrir la demande interne et offrir des prestations de qualité à la hauteur des attentes du client. Ce qui augurait un avenir prometteur pour le secteur touristique national en général et par delà pour la contrée balnéaire d’Aïn El Türck, où nombre d’opérateurs touristiques nationaux se sont lancés dans la réalisation de complexes hôteliers de haute facture, du moins pour certains d’entre eux.
Si l’ambitieux projet de la ZET de Cap Falcon, n’a pas connu l’aboutissement escompté pour des raisons qu’il reste à élucider, il n’en demeure pas moins que quelques investisseurs téméraires, ont osé répondre présents à l’appel pour réaliser des infrastructures hôtelières, tout en respectant les cahiers des charges et les délais prescrits, malgré les contraintes administratives rencontrées en cours de route. Sauf qu’aujourd’hui, nombre de complexes hôteliers, bel et bien achevés et prêts à rentrer en service, demeurent bloqués depuis plus d’une année, en raison de l’absence d’un document administratif de wilaya, qui leur ouvre droit à l’exploitation. Les conséquences de cet état de fait sont incommensurables et les dommages dus à cette situation sont multiples. Une grande partie de ces édifices touristiques subissent les aléas du temps et des dégradations visibles, sans parler du manque à gagner en recettes fiscales pour la trésorerie communale et des postes d’emploi perdus. A quelques encablures de la saison estivale et particulièrement des jeux méditerranéens prévus dans quelques mois seulement, il serait peut-être judicieux de se pencher expressément sur ce dossier laissé longtemps en souffrance.
Karim Bennacef

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