Oran

Pour vol et agression à l’arme blanche:
Des peines entre 5 et 20 ans de prison ferme contre 4 individus

Entre 05 et 20 ans de réclusion criminelle. Telle a été la sentence, prononcée tard dans la nuit de dimanche à lundi, par le Tribunal criminel prés la cour d’Oran à l’encontre de 04 individus poursuivis pour des chefs d’inculpations liés à la criminalité, à savoir association de malfaiteurs, port d’armes blanches, vol sous la menace d’armes blanches et recel d’objets volés.

Cette affaire concerne le vol d’une grosse moto sous la menace d’armes blanches à l’encontre de son propriétaire. Si les trois mis en cause ont été jugés et condamnés en leur présence, le 4e, étant en fuite et faisant l’objet de recherches, a été jugé et condamné par contumace. Dans son requisitoire, le représentant du ministère public a requis des peines de 15 années à l’encontre des mis en cause présents et 20 ans de réclusion criminelle à l’encontre du mise en cause en fuite. Cette affaire a eu lieu dans la rue Benzerdjeb, tout prés du Pole pénal régional d’Oran, instance située derrière l’ancienne Cour d’Oran. Les mis en cause ont été identifiés et arrêtés l’un après l’autres grâce à l’exploitation des vidéos enregistrées par les caméras de télésurveillance de cette instance. Ce crime, traité par le Tribunal criminel d’Oran, remonte au mois de juillet de l’année passé, lorsque la victime, stationnant sa grosse moto, pour effectuer un appel téléphonique, a été surpris par les mis en cause le menaçant à l’aide d’armes blanches pour lui subtiliser ensuite de sa moto et la revendre à un réparateur de motos pour la modique somme de 450 000 Dinars alors que son prix réél oscille entre 1.5 et 1.7 millions de dinars. C’est en effet, ce qu’a dévoilé l’acheteur de la moto, accusé de recel d’objets volés, soulignant ignorer que «la grosse moto a fait l’objet de vol». Or, le rapport d’enquête l’accablait affirmant tout le contraire. Il souligne «la modification opérée par l’acheteur-receleur du système du fonctionnement du moteur, en plus de la découverte des enquêteurs de deux autres motos ayant fait l’objet de vol». Auditionnés à tour de rôle lors de leur procès, les mis en cause ont tous reconnu les faits leur ayant été reprochés et avoué le crime qu’ils ont perpétré. L’un des accusés a, d’ailleurs, déclaré «avoir été sous les effets des comprimés psychotropes» qu’il a consommé au moment des faits, en plus, a-t-il ajouté, de «la situation sociale et financière critique» qu’il traversait en raison de la crise sanitaire de la covid 19.
Yacine Redjami

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