Le Premier ministre qui ne fait rien d’autre que d’exprimer la volonté présidentielle sur la question de la modernisation, a évoqué l’impérative actualisation des statistiques relatives au commerce extérieur et leur publication sur Internet.
Le gouvernement a célébré en grande pompe, la journée internationale de la Douane. Le Premier ministre Abdelaziz Djerad qui a fait, pour l’occasion, le déplacement au Centre international des conférences a donc rehaussé l’événement et l’a également placé au centre de la nécessaire relance de l’économie nationale. L’administration douanière est effectivement un maillon essentiel de la chaîne économique et sa modernisation devient une nécessité absolue pour en faire un outil puissant à l’émergence de l’économie nationale. Cette perspective, sans cesse inscrite dans les tablettes de tous les gouvernements précédents suppose une réelle volonté politique. Et en ce sens, la numérisation passe pour être le principal axe de développement de l’action douanière. A ce propos, M.Djerad mise sur la numérisation de l’administration douanière pour l’élever au niveau mondial.
Le Premier ministre qui ne fait rien d’autre que d’exprimer la volonté présidentielle sur la question de la modernisation, a évoqué l’impérative actualisation des statistiques relatives au commerce extérieur et leur publication sur Internet. Talon d’Achille de toute l’administration économique nationale, le chiffrage du potentiel économique est l’un des objectifs prioritaires du gouvernement. Pour le Premier ministre, les chiffres «jouent un grand rôle dans la transparence et l’accompagnement des opérateurs économiques». Mais les tares de l’économie nationale ne se limitent pas à l’inexactitude des statistiques, mais souffrent lourdement aussi du poids du marché parallèle, compliqué par l’activité criminelle de la contrebande. Sur le sujet, Abdelaziz Djerad a souligné «l’impératif d’intensifier les efforts des douanes en matière de lutte contre la contrebande des objets d’art et des manuscrits». Il a, à ce propos, appelé «à redoubler d’efforts pour la protection du patrimoine culturel en proie toujours au pillage continu de réseaux internationaux».
Quant au ministre des Finances, hiérarchiquement responsable de l’administration douanière, il a annoncé mardi, le lancement prochain du service du guichet unique pour les douanes algériennes.
M. Benabderrahmane s’est contenté de dire que l’avènement dudit guichet unique interviendra dans les semaines à venir, mais a précisé tout de même qu’il aura «un rôle prépondérant dans la facilitation et la sécurisation des opérations économiques extérieures du pays».
Le ministre des Finances a mis l’accent sur la nécessité de «s’adapter aux évolutions économiques mondiales par la mobilisation totale et l’aptitude à relever les défis, à protéger l’économie nationale et à contribuer à la promotion du commerce extérieur à la faveur de l’assouplissement des procédures d’exportation du produit national et de la lutte contre toute forme de fraude douanière telle que la surfacturation». M. Benabderrahmane a évoqué le lancement du chantier de révision de la loi relative aux douanes, histoire de permettre de « lever toute ambiguïté et de consacrer le corps des douanes en tant qu’outil efficace pour la protection de l’économie nationale et un accompagnateur sûr de l’opérateur économique», a-t-il soutenu.
Anissa Mesdouf