Oran

EHU d’Oran : les infections associées aux soins, un problème majeur en réanimation (rencontre)

Les infections associées aux soins (IAS) constituent un problème majeur en réanimation, ont souligné des spécialistes participant à la 8ème journée d’enseignement post-universitaire de réanimation médicale sur ce genre d’infections, ouverte samedi.

Organisée par l’EHU d’Oran, en coordination avec la Faculté de médecine d’Oran, cette rencontre scientifique axée sur  » les infections associées aux soins en réanimation « , qui s’étale sur deux jours, enregistre la participation de plus de 200 spécialistes de différentes régions du pays.
Le Pr Khemliche Belarbi, chef de service de réanimation médicale à l’EHU d’Oran, qui a présenté une intervention intitulée  » Les IAS en réanimation, pourquoi en parler ? « , a souligné que ces infections constituent un problème majeur en réanimation, ajoutant que dans 50% des cas ces infections sont évitables « .
Le Pr Hamidi Reda Malek, chef de service de réanimation médicale au CHU de Beni Messous et président de la Société algérienne de réanimation médicale, a souligné que « les infections nosocomiales est un problème majeur qui touche tous les services, particulièrement la réanimation et, malgré les progrès réalisés, notamment au cours des 15 dernières années, le risque vital est toujours présent dans les services de réanimation ».
Pour sa part, le Pr Nadjet Mouffok, cheffe de service des maladies infectieuses au CHU d’Oran, a mis l’accent sur la résistance aux antibiotiques, qui constitue un véritable problème dans la prise en charge des malades en réanimation, à cause des résistances des germes.
Cette rencontre vise à sensibiliser les professionnels de la santé sur la prévention des IAS, leur apprendre comment établir le diagnostic et comment traiter, mais elle aborde également le problème de la résistance aux antibiotiques, selon la même spécialiste.
 » Ce qui est particulier en réanimation est que les germes sont très virulents et très résistants et le traitement nécessite des antibiotiques très puissants », a-t-elle souligné, ajoutant que les spécialistes se retrouvent parfois en panne des nouvelles molécules d’antibiotiques pour traiter les malades ».

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