Oran

En cette première semaine de Ramadhan : grand rush sur les gâteaux traditionnels

Comme à l’accoutumée durant le mois béni, les Oranais ne se sont pas rués uniquement sur les fruits et légumes et les produits de large consommation, mais également les gâteaux traditionnels qui enregistrent une forte demande durant ce mois de Ramadhan. que ce soit dans les magasins, boulangeries et même dans les marchés.

Les consommateurs sont à la recherche de gâteaux traditionnels de bonne qualité pour la rupture de jeûne ou pour les soirées ramadanesques après la prière des tarawih.

Il y a également des boulangeries connues, où les citoyens se sont habitués à acheter ces gâteaux. Mais la concurrence est rude, vu que dans ces gâteaux il y’a divers types et même des prix variés, « Pour la chamia par exemple, il y’a de la chamia simple et une autre avec divers ingrédients comme les fruits secs telles les amandes et les pistaches, et dès qu’un ingrédient supplémentaire est ajouté le prix augmente et c’est au client de faire son choix », nous dira un vendeur connu au centre ville qui enregistre une grande demande durant le Ramadhan.

« Durant ce mois, on commercialise des gâteaux traditionnels de qualité, c’est pourquoi beaucoup de consommateurs préfèrent nos produits. C’est un peu cher par rapport à d’autres magasins, mais il faut payer le prix pour avoir des gâteaux de bonne qualité, c’est des recettes de nos grands-pères qu’on utilise, puisque nous sommes dans ce métier depuis plus de 50 ans », ajoute-t-il.

Dans le même cadre, d’autres magasins exposent des gâteaux syriens comme la Kounafa et la Baklawa syrienne. La commercialisation des gâteaux traditionnels est devenue également une source de revenu pour beaucoup de jeunes qui après la prière d’Al-Asr exposent sur des table ces gâteaux traditionnels avec des prix raisonnables. Le commerce des gâteaux traditionnels à Oran est un marché florissant durant le mois de Ramadhan et source de revenus pour beaucoup de jeunes et un produit essentiel pour les soirées ramadanesques.

Fethi Mohamed

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