Enseignement supérieur : la réforme des œuvres universitaires se poursuit
La réforme du système des œuvres universitaires, entamée depuis deux ans sous l’impulsion du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, se poursuit activement. C’est ce qu’a déclaré Assia Sahraoui, Directrice de la vie estudiantine au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), lors de son intervention, hier, dans l’émission «L’invité du jour», diffusée sur la Chaîne III de la Radio algérienne.
Mme Sahraoui a souligné que le système actuel, arrivé à ses limites, fait l’objet d’une révision en profondeur, en concertation avec les acteurs clés tels que l’Office national des œuvres universitaires (ONOU), les partenaires sociaux, et les organisations syndicales. Cette réforme vise à adapter les services aux besoins croissants des étudiants et à moderniser les infrastructures. « Le système actuel des œuvres universitaires a atteint ses limites et le chantier est toujours ouvert. Sur instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, nous avons entrepris de revoir ce système. Le chantier est ouvert depuis déjà deux ans et rien ne se fera sans l’accompagnement des acteurs de cette réforme que sont l’Office national des œuvres universitaires (ONOU), les partenaires sociaux, les organisations syndicales et autres concernés par ce créneau des œuvres universitaires », a-t-elle déclaré.
Sur la question de la sécurité, la Directrice a précisé que des efforts considérables ont été déployés pour protéger les étudiants dans les cités et les universités. Parmi les mesures mises en œuvre, l’invitée de la Radio nationale cite l’installation de 7.000 caméras de surveillance et de systèmes de reconnaissance faciale à l’entrée des résidences, le renforcement de l’éclairage au sein des campus et la mobilisation de sociétés privées de gardiennage, en complément des agents de sécurité déjà en place. Mme Sahraoui a toutefois rappelé que le risque zéro n’existe pas, mais que tout est fait pour minimiser les incidents. L’hébergement universitaire a également connu une transformation significative. Grâce à la numérisation des services, les étudiants peuvent désormais réserver leurs chambres via la plateforme numérique Progres, éliminant ainsi les démarches administratives contraignantes. Elle a indiqué que ces dernières années, le ministère a renouvelé 80.000 lits, acquis de nouveaux équipements de cuisine et assuré des formations pour les agents en charge de l’entretien. À Alger, où les cités universitaires sont particulièrement saturées, des mesures ont été prises pour réduire le nombre d’occupants par chambre, notamment dans les résidences de Ben Aknoun et Saïd Hamdine.
La même responsable a fait savoir dans ce sillage qu’en 2023, un total de 19 nouvelles résidences universitaires ont été réceptionnées à travers le pays et sont en cours d’équipement. Ces infrastructures contribueront à désengorger les sites existants et à offrir de meilleures conditions de vie aux étudiants, a-t-elle soutenu. Mme Sahraoui a également mis en avant le travail effectué pour libérer des chambres occupées illégalement, permettant ainsi une redistribution plus équitable des espaces disponibles.
Mohand S