
Face à la nouvelle dérive du Sénat français à l’égard de la nation algérienne : le Conseil de la nation exprime sa «vive indignation»
Le Bureau du Conseil de la nation, présidé par M. Azouz Nasri, président du Conseil, a exprimé, mardi, sa «vive indignation» face à la nouvelle dérive et la provocation délibérée de certains membres du Sénat français à l’égard de la nation algérienne.
Le Bureau du Conseil de la nation indique, dans un communiqué, qu’il suit «avec une vive indignation et un profond désaveu la nouvelle dérive et la provocation délibérée et renouvelée de certains membres du Sénat français à l’égard de la nation algérienne», relevant que «ces personnes appartenant à l’extrême droite sont la véritable source des problèmes dans les relations algéro-françaises».
«Ces individus accumulent scandales et dérives, allant jusqu’à accueillir à intervalles réguliers des éléments terroristes d’une organisation classée comme terroriste, affichant ainsi sans scrupule leur trahison, au mépris des conséquences néfastes que cela engendre sur les relations actuelles et futures entre les deux pays», note le communiqué.
A ce titre, la même source relève que «les partisans de l’extrême droite au sein de la France officielle et ceux qui leur emboîtent le pas, autoproclamés défenseurs de la liberté et de la justice, reproduisent les pratiques de leurs prédécesseurs, sans discernement entre le juste et l’injuste», soulignant que ces parties «bercées d’illusions et cloîtrées dans leurs rêves insensés, s’acharnent à nuire à l’Algérie et à s’ingérer dans ses affaires intérieures dans le but de s’attaquer à son unité nationale».
Tout en réaffirmant que «l’Algérie indépendante n’a jamais cédé face aux tentatives d’ingérence dans ses affaires intérieures, ni toléré les atteintes à sa souveraineté, quelles qu’en soient les justifications», le Bureau du Conseil de la nation insiste sur le fait que «l’Algérie, populaire et officielle, sous la conduite du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, consolide ses pratiques démocratiques à travers la promotion d’une démocratie participative et l’édification d’un Etat de droit, de justice et de lois».
«L’Algérie est forte, solidaire et résiliente, ses composantes sont unies comme les maillons d’une seule et même chaîne où le frémissement de l’un se répercute sur tous les autres.
Elle ne tolérera aucune forme d’ingérence, qu’elle soit grossière ou subtilement déguisée sous le voile des droits de l’homme, de la justice ou des libertés», poursuit la même source, assurant, en conclusion, que «l’Algérie met en garde contre toute dérive susceptible d’aggraver la détérioration des relations bilatérales et tient pour responsables ceux qui, dans leur égarement, ne trouvent ni sommeil ni repos, de toute dégradation ou conséquences graves touchant le cœur même des relations algéro-françaises».