L’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) a présenté, lors des travaux du forum, le nouveau système d’investissement en Algérie, ainsi que les procédures et les avantages incitatifs prévus par la nouvelle loi sur l’investissement.
Co-présidé par le président turc, Recep Tayyip Erdogan et le Premier ministre algérien, Nadhir Larbaoui, le Forum économique qui a réuni les hommes d’affaires des deux pays a constitué un rendez-vous économique majeur et une réelle opportunité pour les communautés d’affaires algérienne et turque de réaffirmer leur détermination à consolider les relations économiques et commerciales bilatérales et de développer un partenariat équilibré et privilégié. Placé sous le thème «pour un partenariat économique productif et durable», la rencontre qui, faut-il le souligner, a tenu toutes ses promesses , a bien conclu la 2e session du Conseil de coopération de haut niveau. On en veut pour preuve qu’elle a permis de passer en revue les potentialités économiques prometteuses des deux parties et de présenter des recommandations pour renforcer la coopération et le partenariat bilatéraux.
Hayet Mehadji, sous-directrice du suivi des programmes et de la promotion des échanges commerciaux au ministère des Affaires étrangères, a assez bien rendu compte de l’importance du forum en révélant que plus de 500 opérateurs économiques des deux pays activant dans divers domaines économiques ont pris part à cet événement économique bilatéral. C’est proprement colossale et démontre, si besoin, les étapes déjà franchies dans la complémentarité économique algéro-turc. Tout le gratin d’affaires des deux pays a donc assisté à la séance plénière au cours de laquelle ont été présentés des exposés sur le climat des affaires et les opportunités de partenariat et d’investissement offertes en Algérie et en Turquie, et des rencontres bilatérales entre les opérateurs qui ont souligné la nécessité de poursuivre les contacts et d’intensifier les échanges de visites bilatérales outre la participation régulière et de qualité aux différents événements économiques et commerciaux organisés dans les deux pays, a précisé Mme Mehadji.
Le ministère des Affaires étrangères, on ne peut plus présent au forum a, par la voix de son directeur de la promotion et du soutien aux échanges économiques au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Rabah Fassih, mis en exergue la qualité et la diversité des filières et secteurs d’activité représenté dans cette rencontre. M.Fasshi retient ainsi les rencontres bilatérales, organisées au niveau de trois groupes consacrés aux secteurs de l’agriculture, du commerce, du tourisme, des start-ups, de la santé et des produits pharmaceutiques, aux secteurs de l’énergie, des énergies renouvelables, de l’environnement, de la construction, des transports et aux secteurs de l’industrie, de l’industrie agroalimentaire, du textile, des travaux publics, de l’industrie de transformation et de la sous-traitance. Les participants ont insisté sur la nécessité de restructurer la Chambre de commerce et d’industrie algéro-turque qui est à même d’assurer un suivi plus efficace des échanges commerciaux et des projets d’investissement communs entre les deux pays.
Les opérateurs turcs ont exprimé, en outre, leur souhait de conclure des partenariats fructueux avec leurs homologues algériens, qui ont à leur tour exprimé leur volonté d’établir des relations basées sur l’intérêt mutuel. L’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) a présenté, lors des travaux du forum, le nouveau système d’investissement en Algérie, ainsi que les procédures et les avantages incitatifs prévus par la nouvelle loi sur l’investissement.
Le Bureau de l’investissement au niveau de la Présidence de la République turque a également mis en avant les principaux avantages de l’investissement en Turquie et les indicateurs économiques réalisés ces dernières années, notamment dans le domaine de l’exportation et de l’attraction des investissements directs étrangers.
Yahia Bourit