Ghaza : 9 mois de génocide sioniste, sur fond d’appels à un cessez-le-feu immédiat et d’une aide sans entrave
Les agressions barbares et les tirs d’artillerie intenses menés par les forces d’occupation sioniste se poursuivaient dimanche contre la bande de Ghaza, pour le neuvième mois consécutif, faisant plus de 38.153 martyrs et 87.828 blessés, sur fond d’appels incessants sur la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat, d’une aide humanitaire sans entrave et d’un soutien à l’adhésion à part entière de l’Etat de Palestine à l’ONU.
L’armée d’occupation a lancé, dans la nuit de samedi à dimanche, des roquettes, de l’artillerie et des tirs d’armes à feu qui ont ciblé des maisons dans l’enclave palestinienne, dans lesquels au moins 55 palestiniens sont tombés en martyrs à Ghaza, et 123 blessés y compris dans des camps de réfugiés, alors que les opérations de recherche se poursuivaient pour retrouver les personnes toujours portées disparues sous les décombres, les victimes et les blessés.
Au 275eme jours des attaques génocidaires contre les Palestiniens, le bilan s’élève désormais à 38.153 martyrs et 87.828 blessés depuis le début des agressions le 7 octobre dernier, tandis que des milliers de Palestiniens ont été poussés par l’occupation sioniste aux déplacements forcés et à quitter la ville de Khan Younes, pour occuper des abris temporaires dans des décombres et sur la plage.
La situation générale, empirée par des crimes perpétrés par des colons extrémistes, a été qualifiée d’ «apocalyptique» par les travailleurs humanitaires de l’ONU.
Parallèlement, 250.000 Palestiniens seront contraints de quitter la ville, avait alerté l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), qui alerte aussi sur les engins non explosés et des débris qui constituent une grave menace pour la santé et la sécurité des palestiniens, alors que de plus en plus de personnes retournent vers les zones qui ont été bombardées ou ont été le terrain de violentes agressions.
Au cours de l’année 2024, plus de 318 maisons et structures palestiniennes ont été démolies en exécution des plans expansionnistes sionistes en Cisjordanie occupée, y compris El Qods, qui sont pourtant et en vertu du droit international, «des territoires occupés», et toute construction de colonies y est donc illégale.
Des appels sur la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat, d’une aide humanitaire sans entrave et d’un soutien à l’adhésion à part entière de l’Etat de Palestine aux Nations-Unies se renforcent de plus en plus via d’abord, la vague croissante de reconnaissance du statut d’Etat de la Palestine par plusieurs pays qui réclament l’égalité des droits et l’autodétermination telles qu’elles sont inscrites dans la Charte des Nations Unies, mais aussi des manifestations organisées par des militants pro-palestiniens dans le monde entier, pour dénoncer le génocide sioniste et l’extermination ethnique des Palestiniens qui font également face à la famine.
Dans ce sillage, le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, M. Amar Bendjama, a indiqué début juillet au Conseil de sécurité de l’ONU, que l’objectif final de cette politique était de pousser les Ghazaouis hors de leur terre, déplorant, en outre, l’impossibilité pour l’UNRWA de continuer à travailler dans la bande de Ghaza.
«Nous devons agir aujourd’hui (…) la vie des Palestiniens est menacée par la faim et les maladies. Sans une action urgente, le monde sera témoin d’une tragédie humanitaire qui sera écrite dans les pages les plus sombres de l’histoire», a prévenu M. Bendjama.
Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne, entraînant des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sas précédent.