Le taux de couverture de wilaya de Ain Defla en gaz naturel sera porté à 75% début 2022 avec le raccordement de pas moins de six communes à cette énergie, a-t-on appris vendredi du directeur local de l’énergie.
«Le taux de couverture en gaz de Aïn Defla est actuellement de 66 %, mais après le branchement, au cours du premier trimestre de l’année 2022, de six communes rurales, la moyenne de raccordement de la wilaya à cette énergie, passera à 75 %», a précisé le directeur, Mohamed Saïd Helassa, au lendemain d’une journée de formation au profit des journalistes et des associations de protection du consommateur consacrée à «l’utilisation rationnelle et sécurisée de l’électricité et du gaz».
Signalant que la longueur du réseau de gaz naturel est de l’ordre de 2014 km, M. Helassa a noté que cette énergie profite actuellement à plus de 114 000 abonnés à travers la wilaya, mettant l’accent sur l’importance de l’utilisation sécurisée de cette énergie.
«Nombre de familles ayant bénéficié de logements sociaux n’ont jamais eu affaire au gaz de ville et ignorent les dangers qui peuvent découler de sa mauvaise utilisation, d’où la nécessité de les sensibiliser sur les gestes préventifs qu’il y a lieu d’observer pour éviter d’éventuels accidents qui peuvent être fatals», a-t-il recommandé. S’attardant sur la journée de formation, organisée au profit des journalistes et des associations de protection du consommateur, abritée par l’Office des Etablissements de Jeunes (ODEJ) du chef-lieu de wilaya, le chargé de communication de l’antenne locale de la Société de Distribution de l’électricité et du gaz de l’Ouest (SDO), Brahim Nasri, a signalé, de son côté, que cette initiative vise à adopter un discours «unifié» à l’adresse des utilisateurs du gaz butane ou naturel.
«Il est absolument indispensable que la SDO de Aïn Defla, les journalistes et les associations de protection du consommateur soient sur la même longueur d’ondes en matière du discours distillé, dans le cadre de la sensibilisation des citoyens sur les risques encourus par une utilisation non sécurisée du gaz», a-t-il souligné.
Selon lui, les services de la SDO misent énormément sur les médias et les associations de protection du consommateur dans leur démarche visant à lutter contre les accidents dus à la mauvaise utilisation du gaz.
«Les journalistes et les associations de protection du consommateur sont nos partenaires et, au regard de la spécificité de leur travail et de leur proximité de la population, ils sont en quelque sorte le miroir reflétant le travail effectué par l’entreprise», a-t-il fait remarquer. Se félicitant du débat enclenché à la fin de cette journée de formation, le président de l’une des associations de protection du consommateur, Bouziani Miliana, a mis l’accent sur la nécessité d’axer la campagne de sensibilisation sur les dangers encourus par la mauvaise utilisation du gaz dans les zones rurales où des drames surviennent souvent, particulièrement de nuit où les températures frôlent souvent le zéro.
«Il est impératif de cibler les habitants des zones rurales qui parent, parfois, au plus pressé pour se protéger du froid glacial sévissant la nuit, s’exposant à des dangers certains, d’où la nécessité de les sensibiliser sur les risques découlant de leur comportement», a-t-il insisté.