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Hygiène : les dépassements et l’incivisme se poursuivent

Malgré les importants moyens humains et matériels engagés par l’Etat pour la préserver la propreté de la ville, les dépassements et les scènes d’incivisme se poursuivent de la part des citoyens, ce qui se répercute négativement sur la mission quotidienne des agents de propreté. Ces agents sont confrontés quotidiennement au rejet anarchique des déchets et des détritus, des citoyens non seulement ne jettent pas les ordures ménagères dans des bacs à ordures, mais en plus les agents de propreté rencontrent des difficultés comme des détritus issues de la construction retrouvés quotidiennement à l’intérieur ou à côté de ces bacs qui sont réservés aux ordures ménagères. «Cela nous épuise quotidiennement de trouver des sacs remplis de détritus issus de la construction ou des travaux de rénovation faites à l’intérieur des maisons même si ces détritus doivent être collectés et jetés dans le centre d’enfouissement technique des déchets inertes situés à El Braya, mais malheureusement beaucoup de citoyens continuent à jeter ces détritus à côté des bacs d’ordures. On trouve même des fois d’anciens meubles », nous dira un agent de propreté rencontré à Bir El Djir. Cette situation ne facilite pas la tâche des agents de propreté. A cela s’ajoute le rejet anarchique des déchets sur les trottoirs, où on peut apercevoir tout genre de déchets, comme des emballages de chips, jus de fruits, bouteilles d’eau minérales jetés quotidiennement par les piétons, ce qui reflète l’ampleur de la crise de conscience qui bat son plein chez beaucoup de citoyens. Ces déchets peuvent être la cause d’obstruction des avaloirs et entraîner une stagnation des eaux qui peut se développer en inondations en cas de fortes chutes de pluie.

Notons qu’un centre d’enfouissement pour les déchets inertes existe à Oran depuis 2019 pour résoudre le problème des déchets encombrants, issus des travaux de construction, notamment avec les chantiers en cours qui génèrent de grandes quantités de ces déchets qui créent des points noirs. L’ouverture de ce centre est devenue une nécessité. Il s’agit d’une carrière désaffectée de tuf à El Braya utilisé pour le dépôt réglementé. Ce qui permet de valoriser certains déchets qui peuvent être réutilisés dans des travaux d’aménagement et de construction. En 2013, le premier centre d’enfouissement des déchets inertes a été ouvert à Ain El Beida pour accueillir les déchets inertes qui proviennent principalement des chantiers des Travaux publics, du génie civil et du bâtiment. Les déchets sont générés lors de la construction, de la rénovation, maintenance ou réhabilitation de ces ouvrages et bâtiments, puis lors de leur fin de vie (démolition). Cette structure s’étale sur 600.000 mètres carrés, elle a été bâtie sur une carrière désaffectée d’une superficie de 8 hectares.

Fethi Mohamed

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