Evênement

Les sphères hostiles à la stabilité sociale et au progrès

Des dizaines de harraga sont interceptés au large du littoral oranais, des centaines de kilos de Kif traités, des centaines de milliers de comprimés psychotropes, et même des quantités alarmantes de cocaïne sont régulièrement saisies ici et là par les douanes et les forces de police et de gendarmerie.
Chaque semaine la presse locale évoque également d’importantes quantités de viande et de produits alimentaires avariés saisies chez des commerçants à Oran et dans les communes environnantes.
Et chaque jour qui passe est marqué par de tragiques «faits divers» relatant des morts par noyade et surtout lors d’accidents de circulation sur les routes devenues un véritable danger.
Autant de fléaux installés en banalité presque quotidienne, malgré les efforts indéniables des pouvoirs publics et des forces de sécurité en lutte, ou plutôt en guerre permanente pour tenter d’assainir le terrain et d’éradiquer les pratiques et les comportements pervers qui nuisent à la société.
On sait malheureusement que toutes ces tares et ces fléaux liés au trafic de drogue, à la «hargua» interdite, aux tricheries sur la vente de produits consommables, aux dérives sans limites dans l’occupation illicite des espaces, public et de bien d’autres comportements antisociaux sont favorisés et encouragés par un certain déficit en matière de mobilisation et d’éducation à la responsabilité citoyenne et à la vigilance individuelle et collective.
Pour illustrer le propos, il suffit par exemple de regarder l’état des lieux dans certains quartiers et grandes cités d’habitat ou les résidents assistent sans «rien voir ni entendre» à l’activité des petits dealers installés parfois au bas des cages d’escaliers.
Évoquant le sujet, des «mauvaises langues» installées ce café d’une cité oranaise pointent du doigt cette petite cabine en tôle rouillée installée sur le trottoir depuis des années et qui n’a pas été enlevée après l’arrestation de son «propriétaire» condamné à plus de dix ans de prison pour vente de stupéfiants.
Cette baraque en tôle servait en effet à la vente de CD ROM de films et de musique, ou les amateurs de Kif ou de comprimés pouvaient aller s’approvisionner, leurs doses étant préparées et dissimulées dans le sachet en cellophane du CD.
Certains jeunes et moins jeunes de la cité ne se montrent guère choqués, fâchés ou contrariés par les faits divers rapportés en «ancetodes héroiques»» liées à une arrestation et une saisie de drogue opérée de temps à autre dans leur cité.
«Les grands barons et leurs complices marocains ne sont pas inquiétés…» estiment abusivement des citoyens piégés par les manipulations et les mensonges des sphères dites «d’opposition», hostiles à la stabilité sociale et au progrès…
Par S.Benali

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