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Dr Akhamouk à propos du pic des contaminations de la 4ème vague:
«Il ne sera pas atteint avant la fin du mois courant»

Le Dr Lyès Akhamouk, membre du Comité scientifique de suivi de la pandémie du coronavirus a indiqué que le pic des contaminations de la quatrième vague ne sera pas atteint avant la fin du mois de janvier en cours.

Il a estimé , hier, sur les ondes de Radio Sétif que l’Algérie va enregistrer des chiffres des contaminations supérieurs à ceux enregistrés lors la troisième vague. «Nous n’allons pas atteindre le pic avant la fin du mois en cours ; le nombre des cas continuera de progresser et les chiffres attendus seront supérieurs à ceux de la troisième vague», a-t-il averti.
Dans le même contexte, le professionnel de la santé a souligné que la hausse attendue des cas qui se poursuivra dans les prochains jours est due à la particularité du variant Omicron qui se propage à une vitesse plus élevée par rapport aux autres souches. L’intervenant a précisé que les chiffres réels des cas dépassent de loin les statistiques annoncées qui, selon lui, ne comptabilisent que les contaminations confirmées par les tests PCR.
Pour ce qui est de la situation au niveau des hôpitaux, le praticien a affirmé que la barre des 5000 patients de la Covid-19 hospitalisés au niveau des structures de santé a été dépassée. S’agissant de la répartition géographique des cas, il a affirmé que les grandes villes à forte densité démographique sont les plus touchées dont Alger, Oran, Blida, Constantine, Sétif, Jijel et Béjaia, précisant que les contaminations sont en hausse dans les wilayas des Hauts-Plateaux.
Pour ce qui est de la vaccination, le Dr Akhamouk a indiqué que le Comité scientifique de suivi de la pandémie a lancé des consultations au sein du comité avec l’implication des experts et spécialistes. «Les résultats de ces consultations, qui se penchent sur la nécessité de vacciner les enfants, les femmes enceintes et allaitantes, seront rendus publics dans quelques jours», a déclaré le professionnel de la santé.
Il a souligné, dans le même sillage, l’impératif de se faire vacciner par la troisième dose notamment pour certaines catégories comme les personnes ayant une immunité faible, les personnes âgées et vulnérables. Le Dr Akhamouk a affirmé qu’il est prouvé scientifiquement que la troisième dose, qui peut être administrée 4 mois après la deuxième dose, commence à procurer une protection 42 heures après son injection.
Il a indiqué que les symptômes grippaux constatés sur les personnes ces derniers jours constituent en réalité des effets du coronavirus même s’ils sont légers. Concernant la propagation du variant Omicron chez les enfants, le Dr Akhamouk a affirmé que cette souche touche cette tranche d’âge avec un taux de 20% de plus par rapport au Delta. «Les enfants touchés par le diabète et l’obésité sont les plus exposés à cette maladie», a-t-il déclaré.
Face au rebond des contaminations enregistré ces dernières semaines, le praticien a écarté le recours à l’instauration d’un confinement sanitaire total.
Mettant en garde contre les risques de l’automédication qui peut être encouragée par la hausse des contaminations, l’intervenant a affirmé que la solution pour faire face à cette pandémie réside dans la vaccination et l’application des mesures de protection. Il annoncé, dans ce cadre, que le taux de vaccination n’a pas dépassé 30%, prévoyant un regain d’intérêt pour la vaccination avec la hausse des contaminations au cours des deux prochaines semaines.
Samir Hamiche

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