La population salue une louable initiative:
Installation de caméras de surveillance à Aïn El Turck
A la grande satisfaction de la population, une opération d’installation de caméras de surveillance a été entamée, hier, dans le chef-lieu de la daïra d’Aïn El Turck.
Cette louable initiative a été lancée à partir de la mythique place Carnot, illustre point de repère répertorié en plein cœur de la localité de Paradis Plage, une escale privilégiée pour des millions de vacanciers au cours de la période estivale notamment. Selon une source proche de ce dossier, le phénomène de la recrudescence des traversées clandestines, qui a pris des proportions démesurées ces derniers mois dans cette partie de la wilaya d’Oran, serait, entre autres, à l’origine de cette décision, qui a suscité à l’unanimité l’approbation de la population.
Cette opération devra en principe cibler d’autres rues, boulevards et la RN2, axe routier reliant Aïn El Turck à Oran, ainsi que d’autres zones essaimées à travers cette contrée côtière. Il convient de rappeler que quelques jours auparavant des habitants de la partie basse du chef-lieu sont revenus à la charge pour dénoncer vivement ce qu’ils ont qualifié « d’absurde défaillance de l’éclairage public et le retard dans l’installation des caméras de surveillance » en faisant remarquer avec dépit que « cet indésirable état de fait serait directement lié à la naissance d’un climat d’insécurité dans notre lieu de résidence ».
En effet, selon le constat établi sur le terrain, presque toutes les rues et les venelles serpentant au niveau de la partie basse de la municipalité d’Aïn El Turck broient du noir dans toute l’acceptation du terme. Dans l’obscurité de la nuit, des riverains retardataires tentent de percer les ténèbres avec leurs torches pour s’orienter vers leur domicile, situé dans une ruelle sombre, où ils sont sordidement exposés à un éventail de fâcheuses éventualités.
« Cela fait une éternité que nous tentons vainement d’attirer l’attention des responsables concernés sur cette lugubre situation, qui a tendance à se détériorer encore davantage durant la période hivernale. Ce lamentable constat a enfanté un climat délétère.
Des personnes ont été lâchement agressées à la faveur de cette morbide défaillance de l’éclairage public » ont déploré avec amertume nos interlocuteurs avant de s’interroger sur « le retard de l’installation de caméras de surveillance, dont les câbles électriques ont été installés plus d’une année auparavant ? ». Cette décriée, obscure et sordide situation, qui perdure dans le temps et sur l’espace, a été dénoncée à mainte reprise en suscitant chez les habitants un mélange de sidération, d’expectative et d’inquiétude.
Notons également que selon les témoignages de riverains domiciliés au niveau de la partie basse du chef-lieu, des candélabres ont été « intentionnellement endommagés par des membres de réseau spécialisés dans l’organisation des traversées clandestines et ce, afin de pouvoir opérer en toute quiétude à la faveur des ténèbres ».
Toujours est-il que cette décision méritoire, grandement saluée par la population, exposera certainement les contrevenants, adeptes invétérés des agissements frauduleux dans les ténèbres, à une inconfortable situation de bec dans l’eau, d’où il leur sera, sans aucun doute, difficile de s’extirper.
Rachid Boutlélis