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Présentation du PAG au niveau du Conseil de la Nation:
Intervention du professeur Mohamed Boubekeur, sénateur FLN d’Oran

Lors de son intervention dans les débats qui ont suivi la présentation du Plan d’action du gouvernement par le Premier ministre, Aimen Benabderrahmane, le sénateur d’Oran le professeur Mohamed Boubekeur, a rappelé que ce plan a été adopté à la majorité par les députés de l’Apn soit 318 voix.

Vous dites, continue le sénateur qu’il (le plan) sera appliqué selon des mécanismes de « suivi strict ». Nous espérons compter sur cet engagement que vous avez exprimé, comme nous comptons sur les compétences de votre gouvernement pour assurer « la stricte et effective mise en œuvre de ce plan d’action », comme vous l’avez déjà souligné face aux députés, car la réussite de votre plan d’action, contribuera comme vous l’avez si bien mentionné au rétablissement de la confiance du citoyen qui est une priorité nationale. Pour ce, nous pensons que vos ministres ont l’obligation d’accélérer la mise en œuvre de ce plan d’action pour une relance économique efficace et efficiente.
Profitant de son temps de parole, le sénateur d’Oran, a tenu à insister sur des points qui lui paraissent d’un haut degré d’importance en ces moments précis que traversent la nation et le peuple algérien.
Economiquement, le Professeur Boubekeur, a cité le problématique dossier de l’assainissement des entreprises publiques, déclarant à ce sujet que « les exemples des sociétés en faillite sont nombreuses. Le temps est venu de les récupérer et d’en faire un moyen de création de richesse et d’emploi. Il est nécessaire, voire indispensable, de les soumettre à des contrats de performance. »
Le second dossier soulevé par le sénateur Fln a trait au secteur de la santé, un secteur que le représentant du peuple connaît parfaitement, puisque pour rappel, il est lui-même un chirurgien réputé au niveau d’Oran. Ainsi il a d’abord tenu « à saluer les efforts faits par le premier responsable du secteur qui revoit et remet à l’étude le dossier du statut des professionnels de la santé, ce qui a permis l’organisation des assises de la santé, qui débuteront le mois prochain. Des professionnels qui nécessitent toute notre admiration et nos encouragements suite à leur bravoure et leur professionnalisme pour lutter contre la meurtrière pandémie de la covid-19, qui a surpris brutalement le monde entier. »
A ce titre nous proposons, pour une santé efficace et fiable, le développement de la santé de proximité par l’externalisation des consultations spécialisées et la concrétisation du « médecin referant ». Aussi, il faut avoir recours à l’hospitalisation à domicile, et principalement la chirurgie ambulatoire qui est presque inexistante dans notre pays, alors que nous avons tous les moyens et équipements pour la pratiquer. Dans notre pays nous disposons de 361 établissements hospitaliers, plus de 14 contre hospitalo-universitaires, 13 centres anti-cancer. Des centres de lutte contre le cancer qui fonctionnent au système de « la contractualisation » avec le secteur de la santé et les organes de la sécurité sociale, mais qui sur le terrain n’existe pas.
L‘EHU ( 1er novembre 1954 d’Oran) à titre d’exemple, est le premier hôpital pilote qui doit être géré selon le process de contractualisation , alors qu’en réalité il ne bénéficie que d’une subvention qui ne permet même pas un fonctionnement optimal de ses pôles de qualités.
Le sénateur Boubkeur a aussi soulevé le problème de l’hôpital des grands brûlés d’Oran, rappelant qu’en matière « d’innovation et de création, le ministre de la santé, avec lequel nous avons eu un entretien à propos de l’hôpital des grands brûlés (120 lits) à Oran, réfléchit de façon très positive à la création d’un trauma-center au niveau de cet hôpital, qui a une situation géographique qui se prête à cette infrastructure, puisqu’il est proche de l’autoroute et de l’helipot de l’Ehu. Ainsi 40 lits peuvent être réservés aux grands brûlés, 60 lits aux polytraumatisés, la chirurgie plastique et la rééducation. La création de ce center-trauma est des plus importantes surtout qu’Oran et toute l’Algérie accueillent dans un proche avenir les jeux méditerranéens. »
Le dernier volet soulevé par l’élu Fln d’Oran, a concerné l’enseignement supérieur où il a appelé à « valoriser l’exercice de l’enseignant chercheur et le chercheur permanant, qui est devenu une nécessité absolue pour le développement du pays, et pour ce, il faut impérativement revoir les statuts. Il faut aussi encourager le secteur privé à partager l’effort national pour l’enseignement. Il s’agit aussi d’encourager la mobilité nationale comme alternative partielle à la formation à l’étranger. Il faut, par ailleurs applaudir la lancement de l’école supérieure de l’intelligence artificielle pour la formation d’ingénieurs, et aussi le lancement de l’école supérieure des mathématiques, ce qui va booster rapidement le marché de l’emploi et stimuler le secteur industriel. »
D’autres problématiques concernant le développement dans la wilaya d’Oran, ont aussi été soulevées par le sénateur d’Oran, et en particulier l’extension de l’aéroport international Ahmed Ben Bella censée accueillir plus de 3.5 millions de passagers par an, mais qui reste toujours en souffrance depuis de longues années, même si l’on dit qu’aujourd’hui l’aérogare a enregistré un taux d’avancement des travaux de 92%. Une infrastructure plus qu’importante surtout quand on sait que la ville va accueillir dans moins d’un an les JM 2022.
Nabil.G

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