Oran

Aïn El Turck:
La longue coupure d’AEP provoque l’envolée du prix de la citerne d’eau

La sordide et longue coupure d’eau, qui bouclera dans quelques jours ses deux mois dans certaines zones à forte densité de la population du chef-lieu de la daïra d’Aïn El Turck, a ravi la vedette de haute main à la crise du sachet de lait et à la subite envolée du prix de la pomme de terre.

Ce piètre état de fait, dont les raisons ont été gauchement invoquées récemment par un organe de presse, constitue le principal sujet des discussions sur la place d’Aïn El Turck. « Nous nous interrogeons sur le pourquoi des arguments farfelus, que nous agitent comme un grelot sous le nez les responsables concernés par ce volet et ce, depuis le début de cette incongrue crise. L’eau ne coule plus des robinets, il faut la rétablir point barre. Cela ne nous regarde pas que la station de dessalement et d’eau de mer d’El Mactaa, dont nombre de citoyens ignorent même l’existence, devrait renforcer ses capacités de production.
Là n’est pas notre problème. Ce qui nous concerne, ce sont les multiples contraintes auxquelles nous faisons face pour respecter les strictes règles de notre hygiène de vie avec cette longue coupure d’AEP» ont tancé des riverains de Paradis Plage.
Il est nécessaire de signaler dans cette biscornue foulée que ce morbide inconvénient, qui a la peau dure et fait le dos rond face aux légitimes revendications de la vox populi, a stimulé fort malheureusement l’envolée du prix de la citerne d’eaux, proposé par les colporteurs à Aïn l Turck, qui gravitent désormais entre 1 200 et 1 400 dinars, avec motion à prendre ou à laisser.
« Ces revendeurs ambulants du précieux liquide ne sont pas vraiment à blâmer. Ils sont au contraire et malgré tout utiles pour nous autres habitants en ces temps de crise d’AEP.
Le mal est répertorié ailleurs, en amont » ont fait remarquer à ce propos d’autres interlocuteurs vivement désappointés de la localité de Claire Fontaine.
Rachid Boutlélis

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