Jijel Rebiga préside la cérémonie commémorant le 66ème anniversaire de la bataille de Settara
Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a présidé, samedi à Jijel, la cérémonie commémorant le 66ème anniversaire de la célèbre bataille de Settara, dans la commune de Ghebala (26-27 avril 1958) au cours de laquelle les Moudjahidine avaient infligé aux forces coloniales de lourdes pertes en vies humaines et en matériel.
Lors d’une allocution prononcée sur la place contiguë au cimetière des Martyrs de la commune de Ghebala, M. Rebiga, arrivé la veille dans la wilaya de Jijel, a souligné que la bataille de Settara a donné lieu à « un affrontement acharné au cours duquel les combattants de l’Armée de libération nationale (ALN) ont développé une stratégie militaire qui a prouvé leur génie, leur courage et leur supériorité sur l’armée coloniale, lourdement armée et renforcée par l’aviation ».
Une armée coloniale qui a été « vaincue par de vaillants Moudjahidine, par la force de leur volonté et de l’appui du peuple qui s’était rallié à eux ».
Il a ajouté que la bataille de Settara fut « une des affrontements que l’Histoire immortalisera ( ) et qui fut un épisode, un autre, de la destruction sanglante orchestrée par l’occupant pour anéantir le peuple algérien sans défense ».
M. Rebiga, rappelant que la commémoration de la bataille historique de Settara « coïncide avec l’anniversaire de la grande bataille de Souk Ahras ainsi qu’avec le 122ème anniversaire de l’insurrection de Righa, près d’Ain Defla, ce qui confirme que l’histoire de l’Algérie est parsemée de gloire et de sacrifices ».
Pour rappel, la bataille de Settara s’était déroulée dans les montagnes de Beni Sebih, dans la commune de Ghabala, les 26 et 27 avril 1958, sous le commandement du Chahid Mustapha Filali.
Cette zone était un centre de ralliement et de passage des combattants de l’ALN et constituait un carrefour vers les régions de Jijel et de Skikda.
La stèle commémorative érigée dans le voisinage du cimetière des martyrs porte les noms des 410 Chouhada tombés au champ d’honneur au cours de cette bataille, tandis que plus de 1.100 soldats français ont été tués en même temps que plusieurs avions ont été abattus et de nombreux chars détruits.
Pour rappel, au cours de la première journée de sa visite à Jijel, vendredi soir, le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit avait souligné, sur les ondes de la radio régionale de Jijel, que la préservation de la mémoire nationale et sa transmission aux générations restaient « tributaires de l’utilisation des moyens de communication et des technologies modernes ».