Justice : ouverture de la nouvelle année judiciaire dans les wilayas du Sud
La nouvelle année judiciaire (2024/2025) a été ouverte officiellement jeudi au niveau des Cours de Justice des wilayas du Sud du pays, en présence des autorités locales, civiles militaires, et des cadres des instances judiciaires.
Intervenant à cette occasion, le président de la Cour d’Ouargla, Omar Mouni, a affirmé que les cérémonies annuelles d’ouverture de l’année judiciaire traduisent la noble mission incarnée par la justice et les grandes responsabilités assumées par les magistrats pour la protection des personnes et de leurs droits et libertés.
Le procureur général près la Cour de justice d’Ouargla, Aziz Zaïm, a rappelé, quant à lui, certains passages contenus dans l’allocution du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la nouvelle année judiciaire, dans laquelle il a souligné le parachèvement de la construction du système judiciaire républicain, fort de la confiance du peuple, et que les institutions de la République sont fortes grâce aux femmes et hommes loyaux et intègres. Le même responsable a mis en garde contre les dangers guettant la jeunesse, du fait de la recrudescence du phénomène du trafic de psychotropes et de drogues dures, en dépit des efforts fournis par les différents services de sécurité pour endiguer ce type de crimes.
A Tamanrasset, le procureur général près la Cour de justice, Hamid Aksoum, a indiqué que la Cour de Tamanrasset s’emploie à offrir un service public et une justice de qualité, louant, à ce titre, les efforts fournis par les instances judiciaires à travers les différentes tribunaux de Tamanrasset, In-Guezzam et In-Salah, relevant de la compétence territoriale de cette Cour. Dans la wilaya d’Adrar, la cérémonie d’ouverture de la nouvelle année judiciaire, à laquelle ont assisté les autorités des wilayas d’Adrar et de Timimoun, a permis de faire le point sur les activités menées l’année écoulée et portant traitement des affaires enrôlées, et d’évoquer les procédures prises pour la numérisation dans le cadre de la modernisation de l’appareil judiciaire.
La rencontre a permis également de relever les efforts déployés pour l’amélioration des conditions d’incarcération ainsi que pour la qualification des pensionnaires des établissements pénitentiaires dans divers créneaux d’activités productives, notamment l’agriculture, en vue de leur insertion socioprofessionnelle. Le président de la Cour de Ghardaïa, Mustapha Smati, a, de son côté, relevé pas moins de 58 affaires criminelles traitées en première instance durant les neuf premiers mois de cette année, en plus de 63 autres en appel, jugées au niveau de la Cour de justice.
Dans la wilaya de Tindouf, le président de la Cour, Salah Benguellia, a fait état de 1.307 affaires civiles et pénales jugées durant l’année judiciaire précédente (2023/2024).