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La Cour constitutionnelle a tranché : un second mandat pour le Président Tebboune avec 84,30% des suffrages exprimés

Ces résultats définitifs ne remettent pas du tout en cause les fondamentaux de l’élection, mais donne raison aux trois candidats qui n’avaient pas accepté les résultats préliminaires.

Les chiffres finaux donnent un aperçu de la cartographie politique et confirment l’ancrage populaire des deux formations qui se sont engagées dans cette épopée politique.
La Cour constitutionnelle a proclamé, hier, Abdelmadjid Tebboune, président de la République algérienne démocratique et populaire pour un second mandat. Cette institution de la République a donc acté la victoire électorale du président sortant. Il reste que cette victoire acquise ne l’est pas avec les chiffres provisoires présentés par l’Autorité nationale indépendante des élections. En effet, les résultats définitifs de la Présidentielle, selon le communiqué lu par le président de la Cour constitutionnelle, Omar Belhadj, Abdelmadjid Tebboune est élu avec 7.976.291 voix, soit 84,30% des suffrages exprimés, alors que le candidat M. Abdelaali Hassani Cherif a recueilli 904.642 voix, soit 9,56% des suffrages exprimés, et le candidat M. Youcef Aouchiche 580.495 voix, soit 6,14% des suffrages exprimés.
Dans le même communiqué, la Cour constitutionnelle s’est appuyé pour prendre sa décision sur «l’exercice de ses prérogatives constitutionnelles et en application des dispositions de l’article 191 de la Constitution et de l’article 260 de l’ordonnance 21-01 du 26 Rajab 1442, correspondant au 10 mars 2021, portant loi organique relative au régime électoral, modifiée et complétée et après avoir statué sur les recours, la Cour constitutionnelle annoncera, samedi 14 septembre 2024 à 13h00, les résultats définitifs de l’élection présidentielle du 7 septembre 2024», comme souligné dans le même communiqué.
Autres statistiques relatives à l’élection présidentielle du 7 septembre dernier, on retiendra, selon la même source, un taux de participation de l’ordre de 46,10 %. Ce taux est établi sur la base de plus de 11 millions de votants. Dans le lot il a été comptabilisé quelque 1,7 millions de bulletins blancs. La Cour constitutionnelle établit donc le nombre de voix exprimées à 9 461 482.
Ces résultats définitifs ne remettent pas du tout en cause les fondamentaux de l’élection, mais donnent raison aux trois candidats qui n’avaient pas accepté les résultats préliminaires. Les chiffres finaux donnent un aperçu de la cartographie politique et confirment l’ancrage populaire des deux formations qui se sont engagées dans cette épopée politique, certainement pas pour des raisons personnels pour les candidats, mais pour faire évoluer la scène nationale et donner toutes ses chances à la démocratie algérienne à se frayer un chemin au sein de la société. C’est chose faite. Le FFS et le MSP connaissent leur poids électoral et travailleront à l’améliorer pour le bien de la pluralité politique qui constitue un sérieux gage pour le développement du pays, à tout point de vue.
Dès aujourd’hui, les états majors des partis se remettront au travail pour négocier au mieux les prochaines élections législatives et locales. Ces dernières constitueront un prélude pour la présidentielle de 2029. Le challenge sera de les réussir et donner de l’Algérie l’image d’un pays qui avance sereinement et résolument sur la voie de la démocratie.
Nadera Belkacemi

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