L’expression : «lutte inlassable» trouve toutes sa raison d’être, dans un combat que le premier magistrat du pays entend mener avec un esprit de fidélité au million et demi de martyrs. Le Président Tebboune met la justice devant ses responsabilités.
«Je me suis engagé à me ner une lutte inlassable pour rétablir la dignité du citoyen, en consécration des engagements que nous avons pris devant le peuple algérien et par fidélité au serment des glorieux chouhada».
La déclaration est du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Il l’a prononcée dans son allocution à l’ouverture de la nouvelle année judiciaire 2022-2023, au siège de la Cour suprême.
Présidant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), le chef de l’Etat met ainsi la barre haute en ce qui concerne les missions de l’institution judiciaire.
En plaçant la dignité du citoyen au-dessus de toute autre considération, le chef de l’Etat envoie un message clair aux cadres du pouvoir judiciaire et trace la priorité de l’heure.
Il se trouve également que cette même Justice est aussi attendue sur d’autres défis tout aussi cruciaux pour la bonne marche de la République.
Parmi les attentes de la nation et qui incombe à la justice, la relance économique figure en bonne place.
Le Président Tebboune qui a décrété l’année 2022 comme celle de l’économie, met la justice devant ses responsabilités.
«Nous aspirons, en cette année judiciaire, à accélérer le rythme de travail selon les nouvelles données économiques », a souligné le chef de l’Etat, non sans s’adresser au gouvernement, sommé de «procéder rapidement à l’installation des tribunaux commerciaux et à la promulgation des lois régissant le climat des affaires».
Cette perspective incontournable amène le Président à souligner «la célérité dans la réalisation des programmes tracés, notamment en matière d’adaptation des lois aux principes de la Constitution ».
Une exigence que recommande l’époque et les défis qui attendent la société algérienne et la communauté d’affaires en particulier.
Aussi, le chef de l’Etat a mis en avant la nécessité de consolider les droits de la défense et de réunir les conditions favorables à l’exercice des professions juridiques.
«La bonne performance de la justice et le sentiment de sécurité chez le citoyen ne procèdent pas seulement de la qualité des lois, mais aussi de leur application avec équité et transparence», signale opportunément le président de la République, tout en insistant sur la protection des droits de tous les justiciables.
C’est dire, selon le Président Tebboune toute l’importance «de trouver des mécanismes efficaces pour le règlement des conflits entre les individus ».
La feuille de route est ainsi tracée et le gouvernement est appelé à confectionner des lois qui remplissent tous les critères cité par le chef de l’Etat, également président du Conseil supérieur de la magistrature.
On retiendra de l’allocution du président de la République, sa grande détermination à rétablir la dignité du citoyen dans toutes ses aspects.
L’expression : «lutte inlassable» trouve toutes sa raison d’être, dans un combat que le premier magistrat du pays entend mener avec un esprit de fidélité au million et demi de martyrs.
En soulignant cet aspect, à la veille de 61e anniversaire du 17 octobre 1961, Abdelmadjid Tebboune se pose en continuateur de l’oeuvre libératrice.
Yahia Bourit