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La Directrice générale des Impôts : «Possibilité réviser davantage le barème de l’IRG»

La possibilité de réviser davantage le barème de l’impôt sur le revenu global (IRG) a été soulignée, hier, par la Directrice générale des Impôts, Mme Amel Abdellatif.

Lors de son passage sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, elle a précisé qu’afin de mettre en œuvre cette possibilité, il faut élargir la population ciblée par la fiscalité en recourant à l’inclusion fiscale. « Il est possible de réviser davantage le barème de l’IRG à condition qu’on élargisse la population ciblée par la fiscalité et là il faut passer par ce qu’on appelle inclusion fiscale », a-t-elle déclaré sur la Radio nationale. Mme Amel Abdellatif a mis en avant l’impératif de « tout revoir tout en assurant un équilibre en termes de recettes en ce sens que les bas et moyens salaires profitent le plus.

La même responsable a évoqué la baisse de l’IRG appliquée depuis le début de l’année en cours, précisant qu’il s’agit d’une baisse faite en deux temps. «La première étape c’était d’exonérer carrément les salaires égaux ou inférieurs à 30 mille dinars. On a aussi prévu un abattement pour les salaires entre 30 et 35 mille dinars. » Un abattement supplémentaire, doit-on rappeler, pour « assurer, justement, cette équité fiscale et respecter la progressivité de l’impôt», a détaillé l’invitée de la chaîne III.

Pour les retraités, Mme Amel Abdellatif a affirmé qu’il y a eu également révision de l’abattement lorsque la pension de retraite variait entre 40 à 45 mille dinars. « De même pour les revenus perçus par les personnes aux besoins spécifiques. Concernant, les taux fiscaux », explique Mme Abdellatif, soulignant que « le niveau de l’investissement va favoriser la collecte de la fiscalité. Avec la diversification de l’économie, nous arriverons à mobiliser beaucoup plus de ressources mais, pour ça il faut réfléchir sur d’autres mécanismes ».Et d’ajouter : « pour mobiliser des ressources, il faut élargir l’assiette fiscale et ce en dépit de la fiscalité pétrolière, on mise toujours sur la fiscalité ordinaire. »

Il convient de rappeler que c’est en début de l’année en cours que la baisse de l’IRG avait été appliquée, ce qui a résulté une augmentation des salaires de plus de 14%, selon le président de la République Abdelmadjid Tebboune. S’exprimant, en février dernier, lors de son entrevue périodique avec des représentants de la presse nationale, il a indiqué que « les salaires ont augmenté de 14 à 16% à la faveur de la réduction de l’Impôt sur le revenu global (IRG) ».

Le Président Tebboune a précisé que la hausse des salaires avait permis de contrer les effets de l’inflation estimée en Algérie à 7%. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des mesures décidées par l’Etat en vue d’augmenter le pouvoir d’achat du citoyen, à la faveur notamment de l’augmentation du salaire minimum à 20.000 DA et l’exonération des salaires inférieurs à 30.000 DA de l’IRG, a rappelé le chef de l’Etat. «Ces mesures seront renforcées dans les prochains mois par l’augmentation du point indiciaire au profit des fonctionnaires », a ajouté le Président Tebboune.

Mohand S

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