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Le paysage institutionnel du pays a connu de profonds changements : la promesse tenue de l’Etat de droit

Au lendemain de son élection, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est attelé à édifier de nouvelles institutions politiques et citoyennes, adossées sur les principes de moralisation de la vie publique, la consécration de l’indépendance de la justice, tout en veillant à mettre la gestion des affaires publiques à l’abri du pouvoir de l’argent.

Le pays vit un rythme très soutenu en matière de réformes institutionnelles et structurelles. Pour de nombreux observateurs, comme d’ailleurs dans la perception que se fait le président de la République de l’évolution de l’Etat, ce travail de refondation des institutions de la République est un gage sérieux pour la pérennité de l’Algérie nouvelle. Bâti sur le sacro-saint principe de l’Etat de droit, l’Algérie se doit désormais fonctionner selon des critères objectifs, loin des humeurs des responsables du moment.
Au lendemain de son élection, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est attelé à édifier de nouvelles institutions politiques et citoyennes, adossées sur les principes de moralisation de la vie publique, la consécration de l’indépendance de la justice, tout en veillant à mettre la gestion des affaires publiques à l’abri du pouvoir de l’argent. Il est surtout question dans la démarche présidentielle de réformer l’Etat dans tous ses démembrements. L’objectif assigné à la démarche consiste à créer les moyens et l’environnement à même de favoriser l’émergence d’un Etat de droit, dont le premier critère est qu’il soit au service du peuple. En d’autres termes, un Etat moderne promoteur de développement et garant de l’intérêt général.
Installé en juin dernier, le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) qui est un organe consultatif placé auprès du président de la République, représente le point de départ pour les jeunes en vue d’adhérer à la nouvelle dynamique que connaît l’Algérie, avait indiqué le Président Tebboune. Il formule des avis, des recommandations et des propositions concernant les questions relatives aux besoins de la jeunesse ainsi qu’à son épanouissement dans les domaines économique, social, culturel, sportif et autres.
Une autre institution, l’Observatoire national de la société civile (ONSC) est missionné pour faire émerger un cadre de dialogue, de concertation, de proposition, d’analyse et de prospective sur toutes les questions relatives à la société civile et à la promotion de son action.
A côté de ces deux institutions, le Président Tebboune a installé récemment une Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption. Son travail sera de consacrer les principes de transparence, d’intégrité et de bonne gouvernance ainsi que le renforcement des fondements de l’Etat de droit et de justice. Dotée de larges prérogatives, cette Instance est chargée de collecter, centraliser, exploiter et diffuser toute information et recommandation permettant d’aider les administrations publiques et toute personne physique ou morale à prévenir et à détecter les actes de corruption.
On retiendra dans l’effort de réforme globale des institutions de la République, l’inscription dans le plan du gouvernement, la moralisation de la vie publique. Le gouvernement s’y engage à réformer la loi sur la prévention et la lutte contre la corruption afin de durcir les peines liées aux délits de corruption. Dans cet ordre d’idée, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement à l’effet d’enrichir le projet de loi relatif à la création d’une Agence nationale de gestion des biens gelés, saisis et confisqués et de définir des mécanismes plus flexibles afin de recouvrer les biens de l’Etat et de récupérer tous les fonds détournés.
Toutes ces actions lancées et concrétisées en l’espace de trois ans, ont très sérieusement consolidé l’édifice institutionnel, à l’image d’ailleurs de l’installation de la Cour constitutionnelle qui jouit davantage de prérogatives et d’attributions pour consolider la pratique démocratique. Il faut savoir, à ce propos, que le rôle de la Cour est passé de la mission d’assurer le respect de la Constitution à celles de contrôle, d’arbitrage, de réglementation et de consultation. Cela en plus des prérogatives liées au contrôle de la constitutionnalité des conventions, des lois et des réglementations.
Tous ces organes, comptant parmi les 54 engagements, ont permis au Président Tebboune de concrétiser l’un des plus importants axes en matière de réformes politiques. Tous ces mécanismes politiques, juridiques et citoyens ont transformé le paysage institutionnel de l’Algérie qui prend des allures d’Etat de droit. C’est l’une des promesses majeures du président de la République qu’il résume dans le concept de l’Algérie nouvelle. Celle-ci répond aux aspirations de tous les Algériens.
Nadera Belkacemi

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