La logique des puissants
Quand on analyse certaines déclarations de hauts responsables occidentaux, on comprend clairement que le conflit ukrainien a dépassé depuis un long moment la simple confrontation entre Kiev et Moscou. Il faut dire que l’Ouest ( pour reprendre un terme du temps de la guerre froide) est partie prenante dans ce conflit. Il est, peut-être même, la partie la plus importante. Plus importante que l’Ukraine.
L’OTAN, en premier ne s’en cache plus, et son secrétaire général, le Norvégien Jens Stoltenberg, a déclaré clairement que l’Occident doit se préparer à une longue confrontation avec la Russie « Nous devons être préparés pour le long terme, cela peut durer de très nombreuses années », a-t-il confié à l’AFP. Ainsi, un an après le déclenchement de la guerre, les positions deviennent de plus en plus tranchées. Même, s’il faut se l’avouer, depuis le début, on avait peu de doutes sur le rôle quasiment central de l’Occident dans ce conflit. Mais aujourd’hui, on ne fait plus semblant. Et les capitales occidentales livrent en qualité et en quantité les armes à Zelensky et son armée, avec l’objectif évident de créer un nouveau déséquilibre des forces sur le terrain, à l’avantage des Ukrainiens.
Ainsi toutes les armes possibles est redoutables sont livrées par l’Occident. Des armes qui n’ont plus rien de défensives, mais des armes offensives capables d’atteindre les territoires russes. Les chars allemands, américains et autres de dernière génération déferlent de manière continue sur le terrain de la guerre. L’entrée en scène de l’aviation est déjà acquise. Ce n’est qu’une question de temps. L’engagement occidental est tout simplement total. D’ailleurs, Zelensky qui sait le rôle qui lui est assigné, lui et son état-major, demande déjà à être fourni en sous-marins pour «engager une guerre navale». Et il ne faut pas croire que sa demande sera refusée. Ce sera bien la prochaine étape qui suivra automatiquement l’envoi des avions de guerre.
D’autre part, le puzzle des soutiens à Kiev est en train de se compléter. Ainsi et au moment où tous les pays occidentaux soutiennent et arment l’Ukraine, le dernier renfort est venu de l’entité sioniste dont le ministre des Affaires étrangères, en visite à Kiev, à déclaré « je suis venu dire : Israël se tient au côté de l’Ukraine et au côté des Ukrainiens dans ces temps difficiles ». Et à ce bourreau, dont les mains sont encore tachées du sang des innocents enfants et femmes palestiniens, d’ajouter « Israël s’oppose fermement au meurtre de civils innocents ». L’hôpital qui se moque de la charité, dans un monde qui a fait des deux poids, deux mesures la règle absolue.
Par Abdelmadjid Blidi