Oran Aujourd'hui

La nécessité de dynamiser le développement local au profit des conditions de vie des habitants

Lors d’une récente réunion du conseil exécutif de la wilaya, le wali d’Oran a abordé l’examen du dossier des remises en état initial des chaussées et des trottoirs après achèvement des travaux de pose ou de réfection de réseaux par différents opérateurs publics, dont la poste et les télécommunications, l’entreprise Sonelgaz, la société SEOR, et la direction des ressources en eau.
De fermes directives ont été adressées à ces organismes et un délai de 15 jours leur a été fixé pour restaurer les lieux et restituer la voie publique dans son bon état initial. Il faut noter qu’un rapport de présentation de l’état des lieux en ce domaine à été exposé au wali par le responsable de la cellule de l’environnement spécialement installée au niveau du cabinet.
Une cellule qui depuis déjà quelques mois, mène des actions de nettoiement et d’entretien de l’environnement visant à embellir les quartiers, à travers des opérations de plantations, d’arrosage des espaces verts et même de ramassage de tas de déchets et détritus abandonnés.
Selon les annonces des services de wilaya, publiées par la presse locale, des opérations d’embellissement telles que la peinture des trottoirs, sont également lancés par cette cellule de l’environnement au centre ville et dans certains quartiers.
Des initiatives expliquent les services concernés, qui visent à «créer un environnement plus agréable pour les habitants et les visiteurs». Commentant cette actualité sur les réseau sociaux, bon nombre d’Oranais s’interrogent sur le statut et le rôle de cette «cellule de l’environnement» qui semble se substituer aux services communaux connus depuis longtemps pour leur incapacité à assumer efficacement leur mission principale de gestion et d’entretien du cadre de vie.
Évoquant le délai de 15 jours fixé aux entreprises pour réparer la chaussée après une intervention, des résidents de certains quartiers, notamment ceux de la cité Hlm/Usto, soulignent les retards constatés dans la réfection de routes décapées en vue d’un nouveau revêtement. Aussitôt après la réfection il y a plus d’un an des principaux trottoirs de la cité, notamment celui bordant l’axe routier reliant le rond point des trois cliniques au rond point des HLM, la route entièrement défoncée menant vers la façade arrière de la nouvelle cour de justice a été décapée en vue d’un nouveau revêtement qui se fait toujours attendre.
Les résidents et les nombreux usagers se demandent pourquoi les travaux ont été stoppés, laissant les automobilistes circuler dans des conditions désastreuses pour «la santé» de leur véhicule.
Difficile pour les habitants de la cité de trouver les raisons de ces retards qui durent depuis déjà un an, au moment où les autorités locales prônent la célérité et l’efficacité dans la remise en état des sites urbains touchés par des travaux d’installation de réseaux ou d’aménagement et embellissement des quartiers.
Le wali a par ailleurs très souvent insisté sur l’impératif de consommer les crédits budgétaires affectés à chaque secteur d’activité afin de garantir l’octroi de crédits pour d’autres actions programmées afin de dynamiser le développement local au profit des habitants.

Par S.Benali

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