L’Algérie a vaincu !

Le processus constitutionnel poursuit son cours le plus normalement du monde, malgré les contestation formulées par les trois candidats à l’endroit de l’Autorité nationale indépendante des élections. Même si les remarques adressée à l’Anie n’auront, objectivement, pas d’impact sur le résultat de la présidentielle, la loi retient principalement comme source légale des résultats, ceux proclamés par la Cour constitutionnelle. Vient, ensuite, la phase de la prestation de serment. Celle-ci aura donc lieu dans les prochains jours. Les citoyens algériens, notamment ceux qui auront été des acteurs de ce processus politique majeur dans l’histoire du pays, en allant voter le sept septembre dernier, pourront constater que la loi suprême de la République est scrupuleusement respectée. Il y a là un vrai motif de satisfaction, sachant le climat que certains cercles, tapis dans certaines capitales étrangères, avaient voulu obscurcir, dans le but justement de faire sortir l’Algérie de la légalité constitutionnelle. Toutes les trouvailles des activistes de tous bords, dont certaines, faut-il le souligner, ont été soufflées par des ONG, soutenaient, pour nombre d’entre elles, des solutions anticonstitutionnelles.
Les attaques infondées à l’encontre de l’Algérie ont été lancées sur les réseaux sociaux, à travers certains canaux pour pousser les citoyens au désespoir et il s’est trouvé des individus qui avaient même « rêvé» à des actions de rue pour perturber la fête électorale. Face à ces détracteurs, on a constaté un acte de résistance de la part de toute la société qui n’a, à aucun moment, cédé à la panique, ni aux chants de sirènes de groupuscules téléguidés de l’étranger. Les Algériens, ceux qui ont voté, comme ceux qui ont opté pour l’abstention, ont fait triompher la loi et l’ordre dans le pays. En effet, les Algériens ont choisi démocratiquement l’homme qui conduira les destinées du pays pour les cinq prochaines années. Ils l’ont fait en toute connaissance de cause et dans le strict respect des lois de la République. Quant à l’homme qui a reçu les suffrages des électeurs, le Président Abdelmadjid Tebboune, il prêtera serment, là aussi, dans le cadre des lois de la République.
L’échec des comploteurs de tous bords et des marchands du chaos est une énième victoire de l’Algérie nouvelle. Il reste, cependant, que le chemin pour une véritable démocratie est encore long et fastidieux. Il est fonction de la participation effective des citoyens à l’acte politique, à la participation massive dans l’ensemble des consultations électorales et surtout à la consolidation de l’édifice national, sans laisser les chants de sirènes influer sur la jeunesse algérienne.
Par Nabil.G