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Pour une paix juste et une stabilité durable

Le monde va mal. Et la sécurité et la paix dans plusieurs régions sont grandement menacées. Les tensions géopolitiques et même les conflits ajoutent à cette sensation d’un probable dérapage généralisé qui est loin d’être une simple vue d’esprit, mais une éventualité bien réelle qui inquiète sérieusement plusieurs leaders au monde, d’autant plus que l’on se trouve à la veille de la naissance d’un nouvel ordre mondial qui, comme tout acte de naissance, ne peut etre qu’un acte de douleur.

La région arabe n’échappe pas à cette réalité d’instabilité notamment avec ce qui se passe en Palestine où l’entité sioniste mène une action génocidaire et une politique d’extermination contre le peuple palestinien. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis en avant cet état de fait, lors de son discours, lu en son nom par le ministre Ahmed Attaf, lors de l’ouverture des travaux de la 33e session du Sommet arabe à Manama (Bahreïn), où le Président a affirmé que” le Sommet arabe se réunit, aujourd’hui, dans un contexte international difficile et une conjoncture régionale de plus en plus complexe, la crise aiguë qui a frappé, de plein fouet, les relations internationales étant désormais une réalité dont les répercussions se font ressentir dans les quatre coins du monde », ajoutant que « la paralysie des mécanismes d’action internationale multilatérale, en tête desquels notre Organisation onusienne et son organe central, le Conseil de sécurité, n’en est qu’une preuve de plus de la gravité de cette crise aiguë qui hypothèque le présent et l’avenir de la paix, de la sécurité, du développement et de la prospérité dans le monde ».

La question palestinienne, elle, doit retrouver toute sa place, car le règlement de ce conflit au Proche-Orient déterminera en grande partie la stabilité de toute la région. Une paix et une stabilité qui ne peuvent se concrétiser qu’à travers une reconnaissance totale du droit des Palestiniens à avoir un État indépendant et souverain ou pour reprendre les mots du Président Tebboune, « notre ferme conviction, en Algérie, est que: l’après-guerre à Ghaza doit être complètement différent et opposé à l’avant-guerre, et que l’après-guerre à Ghaza appelle l’unification des rangs, la fédération des énergies et la mobilisation des efforts pour la relance d’un règlement du conflit qui soit sous-tendu par des bases justes, pérennes et définitives, conformément aux instruments internationaux auxquels a adhéré la Communauté internationale, dont des références, des garde-fous et une Légalité immuable ». « L’après-guerre à Ghaza doit, indéniablement, donner naissance au Projet national palestinien, consistant en l’édification d’un Etat palestinien indépendant, souverain, sans restrictions, ni conditions, ni entraves aucunes ».

Par Abdelmadjid Blidi

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