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Pour devenir un pays émergent:
L’Algérie dispose de tous les atouts

L’Algérie dispose d’un important potentiel pour devenir une économie émergente, alors que le pays a déposé officiellement une demande d’adhésion aux BRICS au début du mois de novembre dernier.

C’est le constat de l’économiste Abderrahmane Hadef qui a détaillé, hier, les potentialités sur le plan économique de l’Algérie. Intervenant sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, l’expert a affirmé que le pays s’est orienté vers l’investissement et la production. « L’Algérie est en phase de passer d’un simple marché à un pays d’investissement et de production », a déclaré d’emblée l’intervenant lors de son passage à l’émission « Invité de la Rédaction ».
Il a mis en avant ce qui a été fait depuis deux ans en termes de réformes citant « des réalisations ambitieuses et les perspectives prometteuses pour le développement de l’économie nationale ».M. Hadef a fait savoir dans ce sillage que le cadre législatif concerné par les réformes est passé à l’étape de sa concrétisation. « Après deux années de réformes et de révision du cadre législatif, on passe aujourd’hui à l’étape de la mise en œuvre », a-t-il déclaré au même média.
L’expert a évoqué la demande déposée par l’Algérie pour devenir un membre des BRICS comprenant des pays émergents, à savoir le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Sur ce sujet, l’invité de la Radio nationale a affirmé qu’ »avec sa volonté affichée pour adhérer au BRICS, l’Algérie met la barre très haute pour dire que nous sommes un pays qui dispose de tous les atouts lui permettant de devenir un pays émergent ». Pour M. Hadef, la transformation économique engagée par l’Algérie montre déjà ses fruits au niveau national et à l’étranger avec un redéploiement du pays sur la scène internationale. Par ailleurs, les mesures prises par le gouvernement pour encourager l’investissement ont été salué par l’expert qui a lancé, à cette occasion, un appel pour se mobiliser autour de la vision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, « afin de relever les défis de l’heure et faire face aux enjeux qui, selon lui, relèvent de la souveraineté des pays ».
Il convient de rappeler que l’Algérie a déposé en novembre dernier une candidature officielle pour rejoindre le groupe BRICS. Le dépôt de candidature a été confirmé par à la Radio nationale par, Leila Zerrouki, envoyée spéciale chargée des grands partenariats internationaux au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. « Nous avons eu l’opportunité de participer au dernier sommet des BRICS en Chine, auquel le président algérien était invité », avait indiqué Mme Zerrouki.
À signaler que le dernier sommet des BRICS s’est en effet tenu à la fin du mois de juin dernier sous la présidence de Pékin, en visioconférence. Dans ce cadre, Mme Zerrouki a précisé que « ce sommet est sorti avec enthousiasme pour l’inclusion d’autres pays dans le groupe. Nous avons soumis notre demande, et tant la Russie que la Chine ont salué l’adhésion de l’Algérie ». La même responsable a révélé que le reste des pays BRICS a étudié le dossier algérien avant de se prononcer.

De son côté, le chef de l’Etat, lors d’une rencontre périodique avec la presse nationale qui s’est tenue en juillet dernier, avait indiqué que l’Algérie satisfaisait, en grande partie, aux conditions d’adhésion aux BRICS. « L’adhésion au Groupe BRICS est tributaire de conditions économiques auxquelles l’Algérie satisfait en grande partie » avait-il déclaré.

Mohand S

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