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L’Algérie, le Nigéria et le Niger signent ! Le projet du Gazoduc transsaharien arrive à maturation

Ce projet s’inscrit dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). Il contribue largement à conforter la place du continent africain en tant que principal fournisseur d’énergie au niveau mondial.

L’entrée en production du gazoduc transsaharien (TSGP), reliant le Nigeria à l’Algérie, via le Niger, n’est qu’une question de temps. L’ultime étape juridico-politique a été actée hier au Centre international des conférences d’Alger. Et pour cause, l’Algérie, le Nigéria et le Niger ont signé des accords pour accélérer la réalisation du méga projet, destiné à alimenter l’Europe en gaz naturel. Une réalisation économique majeure qui installera les trois pays comme des partenaires stratégiques du Vieux continent. Les trois pays ont ainsi co-signé trois contrats. Le premier concerne la mise à jour de l’étude de faisabilité du projet, le deuxième entre le cadre de la compensation, et le dernier est un accord de non-divulgation (NDA) entre les sociétés d’énergie des trois pays. La signature a eu lieu à l’issue de la 4e réunion ministérielle du comité de pilotage du projet du gazoduc transsaharien (TSGP), tenue au Centre international de conférences Abdelatif-Rahal (CIC, Alger).

Le contrat de mise à jour de l’étude de faisabilité a été signé par le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, le ministre d’Etat chargé des Ressources pétrolières de la République fédérale du Nigeria, Ekperikpe Ekpo et le ministre du Pétrole de la République du Niger, Sahabi Oumarou, en présence du ministre nigérien de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, Maizama Abdoulaye. Le contrat de compensation et l’accord de non-divulgation (NDA) ont été signés par le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi et ses homologues nigérian et nigérien.

A travers ces actes qui engagent les gouvernements et les entreprises chargés de réaliser l’ouvrage, l’Algérie, le Nigeria et le Niger apportent la touche finale à l’édifice contractuel, rendant réalisable l’un des plus grands rêves africains. Ce projet s’inscrit en effet dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). Il contribue largement à conforter la place du continent africain en tant que principal fournisseur d’énergie au niveau mondial. Les trois pays africains sont parvenus à lui donner corps au plan légal, reste sa réalisation, dont pas mal de parties existent déjà en Algérie et au Nigeria. Ce projet vient compléter un autre qui a germé dans le milieu des années 70 . Il s’agit de la route de l’Unité africaine.

Cette signature est intervenue, faut-il le relever, lors de la 4e réunion ministérielle du comité de pilotage du projet du gazoduc transsaharien (TSGP) avec la participation des ministres de l’Energie et du Pétrole de l’Algérie, du Niger et du Nigeria, consacrée à évaluer le progrès réalisé dans la mise en œuvre de la feuille de route arrêtée lors de la dernière réunion d’Abuja (Nigeria), a indiqué, lundi, un communiqué du ministère. La rencontre s’est tenu au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif Rahal avec la participation du ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, du ministre du Pétrole de la République du Niger, Sahabi Oumarou et du ministre d’Etat chargé des Ressources pétrolières de la République fédérale du Nigeria, Ekperikpe Ekpo.

La réunion s’est voulu une occasion pour examiner les différents aspects de ce projet stratégique, et mettre l’accent sur le progrès réalisé en termes de mise en œuvre de la feuille de route arrêtée lors de la dernière réunion d’Abuja (Nigeria), note un communiqué du ministère de l’Energie et des Mine. Il semble donc que l’évaluation du projet a été positive, au point de finaliser le processus de sa maturation.

Il y a lieu de relever que cet aboutissement vient en prolongement des efforts consentis pour renforcer la coopération entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria ». Rappelons que « l’Algérie avait déjà abrité le 28 juillet 2022 au CIC la 3e réunion sur le TSGP ». La réunion d’Alger avait abouti à la signature d’un mémorandum d’entente entre les trois pays, à travers lequel ils ont réaffirmé « leur engagement à poursuivre la coordination et l’action commune pour la réalisation de ce projet important ».

Yahia Bourit

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