Sport

Ligue 2:
L’ASM Oran «une école de football qui mérite plus d’égard»

La direction de l’ASM Oran a appelé lundi à accorder «plus de considération» à son club réputé pour être «l’une des meilleures écoles de formation sur le territoire national», au moment où son équipe première de football lutte pour son maintien en Ligue 2 cette saison.

A ce propos, le manager général de l’ASMO, Houari Benamar, a souhaité que les autorités compétentes «prennent en considération la situation dans laquelle se débat le club et lui éviter des lendemains incertains ne serait-ce que pour son rôle dans l’émergence des jeunes talents desquels à tout le temps profité le football algérien», a-t-il dit, via la page facebook officielle de la formation de M’dina J’dida. Relégué en deuxième palier à l’issue de l’exercice 2015-2016, l’ASMO n’a pas réussi depuis à retrouver l’élite. Pis, les saisons se suivent et se ressemblent dans ce club contraint à chaque fois de lutter pour son maintien en Ligue 2. Le même scénario se reproduit au cours de l’exercice actuel, puisque les «Vert et Blanc» ne sont toujours pas assurés de conserver leur place dans l’antichambre de la Ligue 1. Ils occupent la 10e place avec 34 points, devançant de quatre unités seulement le premier potentiel relégable, SKAF El Khemis, et ce, avant quatre journées de la clôture du championnat. «Le fait de disposer d’un effectif limité, nous a beaucoup affecté, notamment depuis le début de la phase retour. Il ne s’agit pas là du seul motif derrière notre parcours en dents de scie, puisque l’aspect financier nous a également joué un mauvais tour», a poursuivi le dirigeant asémiste. Dans ce contexte, Houari Benamar a déploré le fait que l’ASMO n’ait bénéficié, tout au long de l’exercice en cours, «que d’une seule subvention de la part des autorités locales», auxquelles il réclame un «meilleur soutien», surtout que son équipe n’a pas encore assuré son maintien, a-t-il insisté. Ce n’est que lors des deux précédentes journées que le deuxième club de la ville d’Oran commence à sortir la tête de l’eau au prix de deux victoires de rang contre le MC Saïda, en déplacement, et la JSM Tiaret à domicile. Auparavant, l’équipe, qui enregistre depuis quelques semaines le retour de l’entraineur Hadj Merine à la tête de sa barre technique, s’est longtemps installée dans la zone rouge. Par ailleurs, le manager général de l’ASMO, en poste depuis plusieurs années, a regretté la situation dans laquelle se retrouvent les clubs de l’Ouest du pays en général, «une région qui a tout le temps enfanté de grands joueurs, mais qui est désormais dans le dur (sur le plan footballistique) depuis plusieurs années, comme le témoigne le parcours du WA Tlemcen et du RC Relizane qui sont en passe de quitter la Ligue 1», a-t-il encore dit. Outre ces deux formations, le troisième représentant de l’Ouest dans la cour des grands, le MC Oran, se morfond lui aussi dans le bas du tableau s’exposant à son tour au danger de la descente en Ligue 2.

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