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Avec 9620 têtes seulement:
Le cheptel animalier est tout juste moyen !

En dépit de la vocation agricole de la wilaya d’Oran compte tenu que celle ci comprend plusieurs communes entièrement agricoles, le cheptel animalier de la deuxième capitale du pays est paradoxalement tout juste moyen.

C’est ce qu’a révélé le recensement opéré récemment en prenant en compte un certain nombre d’éléments devant appuyer le contenu du rapport des services en charge de cette opération. Le rapport élaboré par les services vétérinaires fait état de 9620 têtes, constituées de 5 000 têtes bovines, 4500 têtes ovines et caprines et 120 équins. D’où provient donc toutes ces quantités importantes de chair animalière proposée à la commercialisation par plusieurs centaines de boucheries essaimées un peu partout dans les 26 communes et les 9 daïras composant le territoire de la wilaya d’Oran ? Selon des connaisseurs locaux des rouages, cela provient de «l’importation» d’importants troupeaux à partir des autres wilayas limitrophes et des wilayas et localités steppiques des hauts plateaux connues pour constituer le fief de l’élevage, en grands troupeaux de bétails. Il s’agit essentiellement de Saida, Mascara, Relizane, Mechria, Tiaret, Bougtob, Aflou, El Bayadh, Naama etc.
La wilaya d’Oran est, certes à connue pour être la capitale par excellence du tourisme en prenant en compte son littoral de 120 KM et son parc hôtelier en extension permanent. Elle est également réputée par son parc industriel qui occupe une grande place, à l’image de la géante zone pétrochimique et pétrolière de l’est d’Oran, très précisément à Arzew et Bethioua, et ses importantes zones industrielles et d’activités implantées un peu partout dans l’ensemble des communes, en plus de la petite et moyenne industrie connaissant un essor jugé jusque là plus ou moins acceptable. Cependant, le secteur agricole n’est pas en reste dans cette wilaya jouissant d’importants atouts agricoles lui permettant de jouer un rôle important dans la relance économique. Compte tenu de sa situation géographique, la deuxième capitale du pays est également à vocation agricole par excellence. Il suffit de prendre en compte les communes aux terres fertiles et grandes prairies, productrices et tant nourricières de Sidi Benyebka, Hassi Bounif, Benfréha, Boufatis, Tafraoui, El Braya, Oued Tlélat, Boufer, El Ançor, Misserghine, Boutelilis, Ain El Karma. Outre sa clémentine de meilleure qualité et les différentes variétés d’oranges et d’agrumes produits par les fermiers d’Oran, les grandes prairies de Oued Tlélat, Tafraoui, El Hamoul, Mehdia, sont connues pour être productrices des différentes bonnes qualités de blé, en plus de constituer des prairies idéales pour l’élevage et du centre des mouvements de bétail, achats et ventes. Mais face à cela, la wilaya d’Oran comprend un seul et unique marché de Bétail établi dans la commune d’El Karma connaissant le mouvement de bétail n’ayant pas encore atteint le nombre de 10 000 têtes. A la lumière de la politique axée essentiellement sur la relance, vaille que vaille, économique, la wilaya d’Oran est appelée à redorer son blason en renouant avec l’ensemble des activités ayant fait d’elle le fleuron de l’économie nationale. Il suffit de s’y mettre en « prenant en compte les facilitations accordées par l’Etat dans le cadre du développement de l’investissement », indiquent certains économistes, qui soulignent que «le développement agricole constitue le meilleur des investissements».

Yacine Redjami

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