Les cours du pétrole ont enregistré, hier, une légère hausse où le baril du Brent a atteint 91.57 dollars , soit une hausse de +0.73 dollars (0.80%) par rapport à la séance de vendredi dernier.
Par rapport à la fin de la semaine passée, avant la clôture de la séance de vendredi dernier, les cours officiels du Brent ont enregistré également une hausse. Celle-ci est engendrée par un incident survenu sur un site pétrolier irakien. En effet, les cours du pétrole ont terminé en légère hausse vendredi dernier, aidés par un incident au terminal irakien de Bassora, victime d’une fuite, alors que le marché semble en cours de stabilisation.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a gagné 0,56% pour clôturer à 91,35% dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en octobre, a lui terminé quasiment à l’équilibre (+0,01%), à 85,11 dollars.
Pour Andrew Lebow, de Commodity Research Group, la propension de l’or noir à résister à un nouveau repli des Bourses vendredi tient surtout à la fermeture, jeudi, du terminal portuaire de Bassora, dans le sud de l’Irak, pour cause de fuite. Des officiels cités par l’agence Bloomberg affirmaient vendredi que les installations allaient être remises en service sans tarder, mais d’autres sources citées par des médias spécialisés faisaient état d’une fuite massive, qui devrait nécessiter plusieurs jours avant d’être contenue. Cette incertitude a donné un coup de pouce aux cours du brut, le terminal de Bassora assurant le transit de plus de 1,5 million de barils par jour.
Pour Bart Melek, de TD Securities, «les marchés de l’énergie montrent des signes de stabilisation, malgré le climat d’aversion au risque». La publication d’un indicateur américain d’inflation plus élevé qu’attendu a entraîné la montée en puissance des craintes d’une récession cette semaine, mais les prix du pétrole sont restés à distance des plus bas de huit mois enregistrés il y a dix jours. Pour Andrew Lebow, l’approche de la date d’entrée en vigueur de l’embargo européen sur les exportations de pétrole russe, le 5 décembre, contribue à la résistance des cours. En l’état, Sophie Lund-Yates, d’Hargreaves Lansdown, ne s’attend pas à ce que les prix reviennent tutoyer des sommets compte tenu de la dégradation accélérée de la conjoncture, «mais cela peut changer en un claquement de doigts vu le contexte géopolitique».
Mohand S.